Le nouveau discours de Binyamin Netanyahou prononcé dimanche soir depuis l’université Bar Ilan portait essentiellement sur les pourparlers avec les Palestiniens. Dans son propos, Netanyahou a tenu à présenter une approche "réaliste et responsable, en montrant qu’il était prêt à aller de l’avant sans faire preuve pour autant de cécité politique".
Le Premier ministre israélien a surtout insisté sur le fait que l’AP devait avant tout reconnaître qu’Israël était l’Etat national du peuple juif et que c’était là une des conditions posées pour la poursuite des discussions.
« Pourquoi n’êtes-vous pas prêts à reconnaître l’Etat juif ? » a-t-il demandé aux Palestiniens. « Nous sommes disposés quant à nous à reconnaître votre Etat national alors qu’il doit occuper une partie de notre patrie et que c’est donc difficile pour nous ».
Et d’affirmer : « Vous devez vous aussi accepter de faire une série de concessions en renonçant, en premier lieu, au ‘droit du retour’ ». Netanyahou a insisté sur le fait qu’un traité de paix ne pourrait être conclu que lorsque cette condition serait remplie.
Le Premier ministre israélien a tenu également à rectifier une erreur historique fréquente, soulignant que le conflit entre Israël et les Arabes ne portait pas sur des questions territoriales et qu’il datait en fait de 1921 « lorsque des Arabes ont attaqué une maison d’immigrants à Yaffo ».
« Cette agression, a-t-il indiqué, était dirigée contre la Alya des Juifs, elle n’était pas liée à un conflit territorial ni à des ‘implantations’ ».
Netanyahou a présenté une autre condition, expliquant qu’un accord ne serait possible que lorsque les besoins sécuritaires d’Israël seraient garantis de façon sûre dans le contexte instable et périlleux dans lequel se trouve actuellement la région.
Source Chiourim