dimanche 13 octobre 2013

Lettres de Créance. L'Ambassadeur de France Patrick Maisonnave nommé



Jeudi 10 octobre, le nouvel ambassadeur de France en Israël, Patrick Maisonnave, a remis ses lettres de créances au Président de l’Etat d’Israël, Shimon Pérès. Au cours de leur entretien, Patrick Maisonnave s’est dit profondément heureux et honoré de cette mission en Israël. Pour lui, le Président Pérès, qui incarnait l’âge d’or des relations entre la France et Israël, en avait été l’un des plus fidèles soutiens.


Evoquant avec émotion le caractère particulier de cette longue relation bilatérale, le Président Pérès a souhaité une coopération entre plus riche à l’avenir dans les domaines de la science, de la technologie et de la culture.
Les lettres de créance sont un document officiel qu’un chef d’État ou de gouvernement signe et confie à un ambassadeur qu’il vient de nommer, afin que celui-ci le remette au chef d’État ou de gouvernement (et en de rares occasions au ministre des Affaires étrangères) du pays hôte. C’est la réception de ce document par le pays hôte qui officialise la nomination et l’accréditation de l’ambassadeur.
L’acceptation des lettres de créance est, de nos jours, presque systématique, grâce aux discussions préalables entre les deux États. Il arrive parfois que ces lettres de créances soient refusées ; dans ce cas l’ambassadeur du pays invité ne peut pas exercer ses fonctions (cf. la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques de 1961).
En France, la cérémonie de remise des lettres de créance est organisée généralement deux à trois fois par an et permet au président de la République de recevoir de nombreux ambassadeurs. Depuis la présidence de Mac Mahon, la cérémonie se déroule dans le Salon des Ambassadeurs, au rez-de-chaussée du palais de l’Élysée.
La date d’arrivée sur le territoire français détermine l’ordre de remise des lettres de créance par chaque ambassadeur lors de la cérémonie. Avant la cérémonie, les ambassadeurs nommés par leur gouvernement, mais qui ne sont pas encore officiellement accrédités par le pays hôte, ne peuvent pas demander d’audience au chef de l’État ou du gouvernement, ni aux présidents des assemblées, ni même donner d’interviews liées à leur fonction. Ils peuvent en revanche prendre leurs fonctions au sein de leur ambassade.

Source Israel Valley