Le Congrès américain n’a pas encore voté au sujet de la Syrie mais le président US Obama s’est déjà prononcé en faveur d’une intervention militaire contre les forces du régime de Bachar El Assad. La France, de son côté, semble plutôt favorable à une opération armée. Le président Hollande a indiqué que l’Europe s’était "rassemblée" sur ce dossier.
Obama espère obtenir l’appui des élus du Congrès et c’est donc dans cet état d’esprit qu’il leur a adressé un appel pour leur demander de soutenir son projet en soulignant que "personne ne pouvait rester aveugle devant les images provenant de Syrie".
Le problème des deux chefs d’Etat : leur opinion publique. Dans les deux pays, la majorité de la population s’oppose à cette option.
En Europe, les ministres des Affaires étrangères de l’UE, réunis à Vilnius, en Lituanie, auraient admis unanimement qu’il fallait donner une réponse « forte ». Mais cette prise de position ne signifie nullement qu’ils acceptent l’idée d’une action armée préconisée par les USA et la France.
Les plus réticents semblent en outre rassurés par la décision du président Hollande, qui s’est engagé à attendre la publication du rapport des inspecteurs de l’Onu avant d’envisager la moindre action militaire.
Au G20, qui a réuni à St Pétersbourg les vingt plus grandes puissances du monde, douze pays ont signé un communiqué pour réclamer une "réponse internationale forte" aux attaques chimiques en Syrie "afin que ce genre d’atrocités ne se reproduise pas".
Source Chiourim