Quand la population est en constante augmentation, il faut construire de nouvelles maisons, de nouveaux quartiers et de nouvelles routes. Les zones de vie des animaux sauvages tels les renards, les daims , les caméléons, les hérissons, les fenecs, … se retrouvent chamboulées. Certaines espèces dont l’habitat est menacé sont obligées de s’adapter. La nouvelle situation provoque également des rencontres plus fréquentes avec les animaux.
Ullman est une habitante du nord de Tel Aviv. Il y a une semaine, elle a trouvé un hérisson. Elle l’a découvert dans des buissons non loin de chez elle. « Il était couché sur le côté, je savais que quelque chose n’allait pas », a-t-elle déclaré. « Je voyais bien que sa façon de se déplacer n’était pas normale. »
Ullman n’a pas hésité et a appelé la « Hérisson Hotline » , plateforme téléphonique conçue pour venir en aide aux hérissons. « Hérisson Hotline » reçoit des appels de gens avec des questions telles que : « J’ai un hérisson dans la cour, que dois-je faire ? » ou « J’ai vu un hérisson malade, comment puis-je l’aider ? » , explique Galit Samuel , Président du Forum pour les résidents de la nature en milieu urbain. « Nous avons des bénévoles entraînés pour venir en aide à la faune sauvage malade ou blessé. »
« Chaque année, nous recevons environ 200 hérissons de partout dans le pays », explique le Dr Yigal Horowitz , directeur de la faune des parcs et zoos de l’hôpital pour animaux. Le Dr Horowitz voit défiler des caméléons, des renards et beaucoup d’autres animaux. « Après que les animaux aient été guéris, nous les rélachons dans la nature », explique Horowitz.
Des patrouilles qui se déplacent le long de la barrière de sécurité à Jérusalem alertent fréquemment les services vétérinaires car ils voient souvent des cerfs, coincés entre la barrière et les quartiers d’habitations. C’est un gros problème puisque les cerfs ont de nombreux prédateurs dans ces zones. Ils sont bloqués par la clôture et de l’autre coté, ils doivent faire face aux chiens sauvages qui sont souvent redoutables et prennent quasiment tout le temps le dessus.
A Pisgat Ze’ev, quartier du nord de Jérusalem, de nombreux habitants se plaignent de la présence de daims errants près des maisons pour manger les plantes. Il y a un risque pour la santé car ils peuvent être porteurs de maladies de la peau, connu sous le nom de « lys de Jéricho ». Ils ne sont pas contagieux directement envers les hommes mais peuvent transmettre les maladies à l’homme par l’intermédiaire des moustiques. C’est un gros problème et bien que l’espèce soit protégée, il se peut que la municipalité soit obligée de prendre des mesures afin d’éliminer ce risque pour les habitants de la région.
Source Tel-Avivre