Les négociations menées entre l’ancien commandant du district de Jérusalem par l’intermédiaire de son avocat et le tribunal de Jérusalem ont abouti a un compromis : L’ancien policier va reconnaître » l’ abus de confiance » et en retour, il ne sera pas accusé des infractions sexuelles qui lui sont attribuées.
Yehouda Shaham est soupçonné de harcèlement sexuel, de tentative d’ attentat à la pudeur sur quatre policières et d’avoir eu des relations sexuelles consensuelles avec cinq autres policières .
Il a commencé a être soupçonné lorsque certaines fonctionnaires ont été promues a des postes de commandement. » Il a utilisé sa position pour promouvoir des femmes policières à des postes de hauts niveaux alors que leurs ages et leurs compétences n’étaient pas suffisants. Il a, en échange, de relations sexuelles consenties, donné des promotions, et cela est contraire aux devoirs et règles de la police », a expliqué le ministère de la Justice.
Il y a donc conflit d’intérêt et abus de confiance, pour ces faits graves et il sera poursuivi en justice. Pour ce qui est des cas de harcèlements sexuels et attentat à la pudeur, le ministère public a décidé, d’un commun accord, de ne pas le poursuivre.
En échange, il plaidera coupable des faits qui lui sont reprochés. Cela entache encore un peu plus l’image de la police qui, en ce moment, n’avait pas besoin de cela. En effet, les affaires de violence policiere envers le public font la Une des journaux ces dernières semaines et les citoyens ont une image de moins en moins reluisante de leur police.
Source Tel-Avivre