lundi 22 avril 2013

Tiercé gagnant : trois frères au combat



Après avoir grandi sous le même toit, fréquenté la même école et avoir servi bénévolement comme pompiers, les triplés Nadav, Roy et Udi ont rejoint l’armée en tant que combattants. Une nouvelle famille au service de Tsahal.

La famille Steinberg, originaire de Nazareth Illit compte au sein de son cocon familial 6 frères dont des triplés. Nadav, Roy et Udi, ont, au fil du temps, grandi ensemble, partagé les souvenirs de l’école primaire et du lycée. Désormais, ils servent tous les trois dans les rangs de Tsahal en tant que combattants.
“Lorsque nous nous sommes enrôlés, nos parents ont vu leurs enfants un à un s’en aller, quitter la maison“, explique Nadav qui sert aujourd’hui au sein des Corps Blindés. En une semaine, les trois frères sont passés du confort familial aux exigences de l’armée et aux permissions le week-end.
Lorsque trois frères combattants se réunissent sous le même toit tous les week-ends après une semaine de service, se pose alors la question : Existe-t-il des rivalités entres eux ? Une concurrence ? “Jamais“, affirme Udi, un combattant paramédical de la brigade Givati. “Chez nous, on ne joue pas à décider qui est le meilleur. On se soutient !’’ dit-il.
 ”De la rivalité ? Au contraire. L’armée a soudé les liens entre nous. Avant l’armée on avait chacun notre vie, nos amis et nos fréquentations. Désormais, nous sortons ensemble, nous nous appelons souvent durant la semaine et pendant les week-end on essaie de se voir le plus possible. L’armée nous a fait prendre conscience de l’importance des liens particuliers qui nous lient et qu’on a la chance de partager”.
Lorsque les triplés rentrent à maison, la première des priorités est de se laver pour se débarasser de la boue et du camouflage. Viennent ensuite les lessives pour retourner avec un uniforme impécable le dimanche matin. Tout doit être fait à temps. “Nous faisons notre lessive tous seuls afin d’aider un maximum nos parents“, dit Nadav.
Mais les week-end ne suffisent pas. Le besoin de se voir l’autre se fait rapidement sentir.
“Lorsque j’étais en formation au début de mon service, je savais que mon frère Nadav servait dans une base à proximité de la mienne. Chaque fois que nous avions un peu de temps, nous en profitions pour nous voir”, explique Roy.
Le week-end terminé, les triplés doivent reprendre leurs habitudes retourner dans leurs bases respectives afin d’assurer la sécurité de leur pays.

Source Tsahal