mardi 2 avril 2013

Roger Waters retrouve sa voix perdue pour appeler au boycott d'Israël.



Roger Waters, le chanteur du groupe Pink Floyds, exhorte toute la profession à le
rejoindre et à appliquer avec lui le boycott de tous les évènements musicaux se
produisant en Israël. Après avoir participé à la mascarade du tribunal Russel sur la Palestine, il appelle
tous les musiciens du monde à le rejoindre dans son "action de boycott anti-
apartheid".

Mais a-t-il à ce point besoin de faire entendre sa voix, de faire parler de lui, de
reconquérir une fabuleuse célébrité d'antan? Waters n'a pas sorti d'album depuis
1992, rien, juste une chanson écrite à la faveur d'une tournée, et un opéra sur la
révolution française, dont le moins qu'on puisse dire est que cela n'a pas été un franc
succès. Vous ne connaissez même pas le titre? Normal, presque personne ne le
connaît, cette œuvre inconnue s'appelle "ça ira"!
Il évoque ce nouvel album qu'il va construire autour de ce fameux single, mais ce
n'est pas assez pour faire beaucoup parler de lui. Sa tentative de reformer le groupe
mythique des Pink Floyd n'a pas été un succès, puisque David Gilmour n'a fait
qu'une apparition à la tournée du groupe reformé qui s'est limité à un duo Waters-
Mason.
Alors, ne se contentant pas d'être une légende de la pop, Waters enfourche ce
cheval de bataille qui rapporte à coup sur une audience nombreuse et complaisante,
prête à l'applaudir à tout rompre : le boycott d'Israël.
Sa vision des droits de l'homme est limitée, comme celle de la plupart des
imbéciles adhérents à ce boycott : Waters s'est produit en Turquie en février, sans
aucun remords, les kurdes de Turquie ne sont pas un sujet qui paie en terme
d'audience dans les média. Pourtant qui ignore aujourd'hui qu'ils ont été massacrés
systématiquement puis persécutés depuis la naissance de l'état de la Turquie
kémaliste?
Parle-t-on pour autant d'accorder aux kurdes l'état auquel ils aspirent depuis si
longtemps? Waters a-t-il pris la peine d'évoquer du bout des lèvres la discrimination
et la répression dont ils sont l'objet? Non, encore une fois ce n'est pas un sujet
vendeur.
Puisque les partisans de ce boycott augmentent tous les jours, puisque ces artistes
se croient investis d'une mission sacrée, mais d'une seule mission, la misère du
monde ailleurs qu'en Israël ne les mobilisant pas, il serait bon que nous rappelions
de temps en temps en temps qui sont ces redresseurs de tort à sens unique.
Voici donc une première liste : " De nombreuses personnalités artistiques ont déjà
choisi de ne pas se produire en Israël tant que cet État ne changera pas sa politique.
Récemment les groupes Portico Quartet et Tuba Skinny, les pianistes Jason Moran
et Eddie Palmieri, ont annulé leur participation au festival de jazz d’Eilat. Parmi les
autres artistes qui ont annulé leurs prestations artistiques dans différentes villes
israéliennes, on compte également Cassandra Wilson, Natacha Atlas, Cat Power,
Jello Biafra, Lhasa, Gilles Vigneault, Roger Waters, Elvis Costello, Carlos Santana,
Annie Lennox, Vanessa Paradis, Gil Scott-Heron, Les Pixies ou Massive Attack. "

Source Merci a Paul Haddad pour l' info