A l’image de l’Iran dont certains leaders rêvent d’effacer physiquement Israël de la carte, les hackers anti-israéliens voudraient « effacer Israël d’internet ». Le 7 avril 2013, les pirates vont donc tenter de cibler les sites gouvernementaux et les établissements bancaires israéliens, s’exposant ainsi au ridicule en cas d’échec de l’opération « Opisrael ».
A ce titre, le soi-disant piratage du site du Mossad avec la mise en ligne de dizaines de milliers de noms d’agents supposés est la dernière imposture en date. Ce bluff médiocre pourrait faire sourire si une fois de plus des milliers de personnes ne se trouvaient exposées uniquement pour avoir le tort d’être israéliennes ou juives.
On avait déjà signalé ces dérapages à connotation antisémite et raciste des hackers anti-Israël. A ce sujet le choix de la date du dimanche 7 avril est hautement symbolique. Viser Israël le soir de la commémoration de la Shoah est plus qu’une provocation: une insulte profanatoire. L’occasion de rappeler que le Président de l’Autorité Palestinienne lui-même s’affiche sans complexe comme un négationniste de la Shoah au même titre que le président iranien, ce que les puissances occidentales feignent la plupart du temps d’ignorer ou relativisent, au nom d’arrangements diplomatiques ou tout simplement par cynisme.
Israël fait face à plusieurs dizaines de milliers de cyberattaques par jour. Le 7 avril ce sera donc presque « business as usual » (la routine). La nouvelle H’amal assure le rôle de plateforme d’aiguillage et de tour de contrôle . L’ISA protège les infrastructures civiles et les unités militaires le reste. L’inconnue porte désormais sur le « strike-back » d’Israël. Boîte noire. Où, quand, par qui, comment, contre qui ?
Source NanoJV