En Iran, piétiner ou brûler les drapeaux de pays ennemis reste une pratique courante.
Cela explique pourquoi les rares personnes qui s’aventuraient sur la bannière étoilée ou sur l’étoile de David se faisaient immédiatement huer.
Samedi, la police iranienne avait dispersé des rassemblements d’étudiants à Téhéran, à la mémoire des 176 victimes tuées dans la destruction d’un avion de ligne, mercredi, abattu “par erreur” par l’armée.
Ce dimanche, Donald Trump a de nouveau mis en garde l’Iran contre la répression des manifestations.
“NE TUEZ PAS VOS MANIFESTANTS”, a-t-il tweeté, au lendemain d’un premier message qui exhortait le régime de Téhéran à ne pas commettre “un autre massacre de manifestants pacifiques”.
“Des milliers de personnes ont déjà été tuées ou emprisonnées par vous, et le monde vous regarde”, a écrit Donald Trump. “Plus important, les États-Unis regardent.”
Le locataire de la Maison Blanche fait référence aux manifestations qui avaient éclaté mi-novembre en Iran après l’annonce d’une forte augmentation du prix de l’essence, faisant plus de 300 morts, selon l’ONG Amnesty International.
La mise en garde du président américain intervient dans un contexte très tendu entre États-Unis et Iran, marqué par une escalade depuis l’élimination par les Américains, le 3 janvier, du puissant général Qassem Soleimani.
Malgré les tensions, le président américain est toujours prêt à discuter avec l’Iran “sans condition préalable”, a déclaré ce dimanche le ministre américain de la Défense Mark Esper.
Les États-Unis sont prêts à évoquer avec la République islamique “une nouvelle voie, une série de mesures qui feraient de l’Iran un pays plus normal”, a expliqué le chef du Pentagone sur la chaîne CBS.
Par ailleurs, des manifestants iraniens ont brûlé ce dimanche après-midi un drapeau britannique devant l’ambassade du Royaume-Uni à Téhéran sur fond de tensions diplomatiques avec Londres après la brève arrestation la veille de l’ambassadeur britannique en Iran, ont constaté des journalistes de l’AFP.
“Mort à la Grande-Bretagne”, “Mort aux États-Unis”, “Mort à Israël” ont scandé un peu moins de 200 manifestants, dont certains ont brûlé un drapeau britannique avec un drapeau israélien.
Source HuffingtonPost
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