M. Netanyahu avait demandé « que l’audience soit reportée en raison de la dissolution du Parlement et de la tenue d’élections le 17 septembre », à une date « raisonnable » après le scrutin, indiquait jeudi un communiqué du ministère de la Justice.
Incapable de former une coalition après sa victoire aux élections du 9 avril, Benjamin Netanyahu a dû faire voter par le Parlement sa dissolution afin d’éviter que le président ne confie à un autre le soin de former une coalition sans lui, conduisant le pays à de nouvelles élections.
Le procureur a jugé que « rien ne justifiait d’acquiescer à la demande et de changer les dates fixées pour l’audience ».
En mai, le procureur avait déjà repoussé une première fois la date de l’audience au départ prévue le 10 juillet. M. Netanyahu doit être entendu pour répondre d’accusations de « corruption », « fraude » et « abus de confiance » dans trois affaires.
Benjamin Netanyahu, 69 ans dont 13 années au pouvoir, nie en bloc les accusations portées contre lui et dénonce une « chasse aux sorcières ».
Même mis en examen, il ne serait légalement pas contraint de démissionner avant d’avoir été reconnu coupable et d’avoir épuisé toutes les procédures en appel, ce qui pourrait prendre des années, selon les analystes.
Source Le Muslimpost
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