En Israël, le bureau de la santé de Tibériade le 9 juin 2018 a rapporté un cas suspect de rage chez un chacal et demande à toute personne qui a été exposé à l'animal entre le 8 et le 9 juin de contacter un médecin......Détails.......
Les propriétaires de chiens devraient contacter un vétérinaire municipal pour vérifier la vaccination.
Cette information a été précédée le 4 juin par un communiqué de presse du Ministère de la santé qui a signalé un cas de rage confirmé chez un chacal qui a attaqué 3 femmes le 3 juin en visite à Hamat-Gader.
Les cerveaux de 2 chacals ont été testés à l'Institut vétérinaire, un animal a été trouvé positif.
Cette information s'adresse également aux voyageurs et aux vacanciers présents dans la région et à Hamat-Gader, un emplacement de bain sources chaudes populaires situé très près de la frontière entre Israël et le Royaume de Jordanie.
Rappel sur la rage
La rage est une maladie mortelle si elle n'est pas traitée à temps. Le traitement préventif de la rage humaine est très efficace s'il est administré rapidement après le contact avec l'animal porteur.
La contamination de l'homme se fait exclusivement par un animal au contact de la salive par morsure, griffure, léchage sur peau excoriée ou sur muqueuse (œil, bouche).
Les chiens et les chats peuvent devenir contagieux 15 jours avant l'apparition des premiers symptômes de la maladie et ils le restent jusqu'à leur mort.
Si un chien ou un chat est en vie et ne présente pas de symptômes après une période d'observation de 15 jours à partir de la date d'exposition (morsure ou autre exposition), il n'a pas pu transmettre la rage à la personne mordue.
Les autres espèces peuvent présenter une période de contagiosité plus importante ce qui nécessite un avis spécialisé en cas d'exposition.
Pour réduire le risque de contracter la rage, il est recommandé d'éviter tout contact avec des animaux domestiques, des chauves-souris ou avec des mammifères sauvages.
En cas de morsure, de griffure ou de léchage sur une plaie :
Les soins locaux avec nettoyage de la plaie à l'eau et au savon pendant 15 minutes, rinçage, application d'un antiseptique iodé ou chloré, sont indispensables pour limiter le risque infectieux.
Il faut ensuite consulter un médecin qui décidera de la nécessité d'un traitement antirabique vaccinal et de l'administration d'immunoglobulines spécifiques antirabiques, en l'absence de vaccination préventive.
La vaccination préventive peut être recommandée pour les expatriés et voyageurs à risque (randonneurs, enfants, cyclistes, spéléologues, sujets ayant des contacts avec les animaux).
La vaccination préventive ne dispense pas d'un traitement curatif, qui doit être mis en œuvre le plus tôt possible en cas d'exposition avérée ou suspectée, mais elle simplifie le traitement et dispense du recours aux immunoglobulines, qui ne sont pas toujours disponibles dans les pays en développement.
Source Mes vaccins
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