Israël arrive en 72e position de l’Indice mondial de compétitivité des voyages et du tourisme (TTCI), établi par le Forum économique mondial (WEF) de Davos. Le trio gagnant de ce classement mondial est occupé par trois pays européens : l’Espagne, la France et l’Allemagne. Lot de consolation : Israël est 7e sur les 16 pays du Proche-Orient et du Maghreb inclus dans le classement qui compare la compétitivité en matière de tourisme de 141 pays...
D’après le rapport publié tous les deux ans, la riche histoire culturelle et religieuse d’Israël constitue l’un des atouts touristiques du pays, qui se situe en 26e position dans la catégorie mesurant les ressources à potentiel touristique. En revanche, les ressources naturelles (paysages, parcs naturels, richesse de la faune et développement des activités touristiques en plein air) ne permettent à Israël de se placer qu’en 99e position.
Un autre bon point pour l’Etat hébreu est son niveau de préparation à l’utilisation effective des technologies de l’information et de la communication (TIC), Israël se hissant en 32e position.
L’indicateur où Israël se distingue est celui qui mesure la facilité à trouver des employés qualifiés (17e rang). La santé et l’hygiène sont également bien notées par le rapport, et placent Israël en 36e position.
Toujours selon l’étude du Forum économique mondial, les infrastructures israéliennes sont relativement bien développées, mais il reste encore du travail à faire au niveau des infrastructures touristiques, c’est pourquoi Israël se trouve à mi-chemin du classement (72e place).
Comme pour les autres pays de la région, le tourisme d’Israël pâtit des problèmes de sécurité (99e place), de terrorisme (130e place) et d’instabilité liée à un conflit.
Notons que la Finlande est considérée comme le lieu le plus sûr pour les touristes et sans surprise le Niger est l’endroit le plus dangereux à visiter.
Le manque de compétitivité au niveau des prix est encore plus remarquable, Israël se plaçant en 136e position.
Les indices liés aux questions environnementales sont également assez mal notés et le gouvernement doit agir sur ce plan pour que le pays puisse se hisser dans le classement du Forum économique mondial.
Source IsraPresse