Il y a bientôt un an, le 12 juin 2014, trois jeunes garçons, Eyal Ifrah (19 ans), Naftali Frankel et Guilad Shaar (16 ans), étaient enlevés dans le Goush Etsion, au sud de Jérusalem. Durant 18 jours, tiraillées entre espoir et douleur, les familles des trois garçons, soutenues par tout le peuple, ont prié pour les retrouver vivants...
Mais le 30 juin, au lendemain d’une immense manifestation de soutien aux familles, leurs corps étaient retrouvés, à quelques kilomètres de l’endroit où ils avaient été vus pour la dernière fois. Ils avaient été assassinés à bout portant le soir même de leur kidnapping.
Durant ces journées d’attente angoissantes, un élan très particulier à saisi les Israéliens qui ont manifesté un très fort sentiment d’unité.
C’est pour perpétuer cette unité, malmenée depuis suite à la campagne électorale et aux élections, que les familles Ifrah, Frankel et Shaar ont décidé de fonder un Prix de Jérusalem pour l’unité, qui sera remis au cours de la Journée de l’Unité, le 3 juin prochain.
« La Journée de l’unité vise à nous rappeler que, indépendamment de nos défis, il existera toujours davantage de choses qui nous uniront que de choses qui nous sépareront. Nous demandons, très simplement, que le plus grand nombre possible de personnes à travers le monde consacrent des activités le 3 juin, ou autour de cette date, à la mémoire des garçons, et d’en faire une occasion d’explorer le thème de l’unité du peuple juif », peut on lire sur le site consacré à cette journée.
On peut également y trouver un kit pédagogique proposant des activités pour petits et grands autour du thème de l’unité.
Une vidéo, voulant rappeler qu’unité ne signifie pas unicité ou uniformité, a été produite, mettant en scène des membres de plusieurs communautés religieuses et sociales en Israël.
En outre, le hashtag #UnityDay a été choisi pour réunir toutes les initiatives visant à l’union au sein de la société israélienne.
Source IsraPresse