Selon une enquete menée par le Centre de recherche de l'Université de Haïfa et le ministère de l'Éducation, la moitié des enfants ont signalé des violences en 2012. Il s'agit de la premiere enquete de son genre en Israel, l'étude souhaitait montrer l'ampleur des différents abus chez les enfants et les adolescents en Israël. L'étude a été menée auprès d'un échantillon représentatif de 2274 arabes dont l'age est comppris entre 12 et 16 ans.
Le pire chiffre qui ressort du rapport indique que 48.5 % des enfants ont déclaré avoir subi des violences. Au moins 17% d'entre eux ont rapporté des abus sexuels et 8,3% d'entre eux ont déclaré avoir subi des agressions sexuelles sérieuses.
Environ la moitié des enfants qui ont signalé des abus sexuels ont indiqué que l'accident s'est produit plus d'une fois au cours de la dernière année. De plus, près d'un tiers (29,7% ) des enfants qui ont subi ces agressions sexuelles ont declaré que ces agressions ont été infligées par des membres de leur famille.
14,1% des enfants ont déclaré avoir recu des violences physiques. Dans 78.5 % des cas, ces violences ont été commises par un proche parent. Environ un quart des enfants ont été exposés à des dommages physiques qui ont généré des blessures et 18,8% ont du recevoir un traitement médical a la suite de ces violences.
Au moins 27,8% des enfants ont déclaré avoir subi un préjudice émotionnel de la part de leurs parents, de leurs frères ou de leurs sœurs, souvent sous forme d'humiliations.
Au moins 15 % ont déclaré ressentir un manque d'amour et de sympathie de la part de leur famille proche.
Les trois principales raisons pour lesquelles les enfants ne parlent pas de ces violences sont : l'embarras ( 67,8%) , la peur ( 65,1%) la crainte d'offenser (52,5%).
Dans la population arabe, plus de deux tiers des enfants ont déclaré avoir subi tout type de violences. Environ un quart des enfants dans le secteur arabe ont signalé avoir subi des abus sexuels et environ la moitié d'entre eux ont indiqué avoir subi des violences répétées. Plus de la moitié des enfants touchés (54,7% ) ont indiqué que ces violences ont continué durant l'année écoulée. Les deux tiers des enfants ont été abusés sexuellement au sein de leur famille.
Au moins 27,6% des enfants ont déclaré avoir subi des blessures physiques et environ un tiers des sondés ont déclaré avoir été physiquement négligés par leurs parents.
Le ministere de l'éducation a mis la main sur un grave probleme pourtant méconnu en Israel. Pour rappel, il est strictement interdit de frapper un enfant en Israel sous peine de sanctions pénales. Cette étude va devoir reveiller les consciences et il est fort a parier que toute une série de mesure vont etre prises pour protéger les enfants.
Source Koide9enisrael