La vigueur de la demande intérieure et la montée des pressions inflationnistes devraient toutefois empêcher la banque centrale de baisser de nouveau ses taux d'intérêt. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une croissance de 3,7% du produit intérieur brut (PIB) en rythme annualisé pour juillet-septembre, après 4,6% (révisé) au deuxième trimestre.
Les exportations, dont dépendent environ 40% de l'activité économique nationale, ont chuté de 16,4% au troisième trimestre, leur première baisse de l'année.
Elles ont toutefois rebondi en octobre à 5,4 milliards de dollars (4,0 milliards d'euros) après 4,2 milliards le mois précédent.
Les dépenses privées ont quant à elles augmenté de 5,6% sur juillet-septembre et l'investissement en actifs fixes, principalement dans l'industrie, a bondi de 16,9%.
L'inflation, elle, est orientée à la hausse et a atteint 1,8% sur un an en octobre contre 1,3% le mois précédent.
La banque centrale israélienne a réduit son principal taux d'intérêt à trois reprises depuis la mi-mai pour tenter de freiner l'appréciation du shekel et de soutenir les exportations.
Elle l'a toutefois laissé inchangé à 1,0% lors de sa dernière réunion, le mois dernier et la plupart des économistes s'attendent à une prolongation du statu quo lors de la prochaine réunion, le 25 novembre.
Source L'Express