Tout est prêt en Israël pour accueillir le président de la République française François Hollande, qui doit entamer sa visite officielle ce dimanche. Le chef de l’Etat français, qui prévoit de rester trois jours en Israël, vient avec une escorte de 200 personnes composée de ministres, de conseillers, de journalistes et d’hommes d’affaires.
Annonçant cette visite, Binyamin Netanyahou a déclaré que « Hollande était un ami d’Israël » et qu’il était heureux de le recevoir au moment où les discussions sur le nucléaire militaire de l’Iran battaient leur plein.
Netanyahou a ajouté : « Je suis également heureux de rencontrer, à cette occasion, le chef de la diplomatie française Laurent Fabius, qui joue un rôle important dans les pourparlers entre les grandes puissances. Nous œuvrerons ensemble pour renforcer les liens entre nos deux pays ».
Hollande sera accueilli à l’aéroport Ben Gourion par son homologue israélien Shimon Pérès et par le Premier ministre Binyamin Netanyahou. Après une réception en la résidence présidentielle, il se rendra au Mont Herzl où il déposera une gerbe sur la tombe de Itshak Rabin.
Il visitera ensuite le mémorial de la Shoah de Yad Vashem en compagnie de son directeur, Avner Shalev. Dans la soirée, il entamera ses premiers entretiens politiques avec Netanayou, qui seront suivis d’une conférence de presse.
Lundi, François Hollande ira à Ramallah pour rencontrer le chef de l’Autorité palestinienne. A son retour à Jérusalem, il prononcera un discours à la Knesset et participera ensuite à un dîner donné en son honneur chez Shimon Pérès, en compagnie du Premier ministre Netanyahou, en présence de 140 invités.
Mardi, le président français ira se recueillir sur la tombe des victimes du massacre de Toulouse: Yonatan Sandler, 30 ans, ses deux fils, Arieh, 5 ans, et Gabriel, 4 ans, et la petite Myriam Monsonego, 7 ans, HY’D. Ensuite, il découvrira, dans le cadre d’une exposition, les dernières créations technologiques israéliennes avant de rencontrer des représentants de la communauté francophone d’Israël à l’université de Tel Aviv.
Source Chiourim