Vendredi dernier, le Tunisien Malek Jaziri déclarait forfait avant son quart de finale contre l’Israélien Amir Weintraub à Tachkent sur l’injonction de sa Fédération. Cette interdiction de jouer pour des motifs extra-sportifs a ému le monde du tennis. Première femme arabe à intégrer le Top 100 WTA, la Tunisienne Selima Sfar livre dans l’Equipe de ce lundi son sentiment sur cette affaire qui la révolte.
« Selima Sfar, c'est la colère qui vous fait parler ?
La colère et la déception. Ça me fait mal au coeur de donner cette image. En 1999, j'ai joué contre Israël à Tel Aviv en Fed Cup. C’était magnifique. On n’avait jamais à demander la permission pour faire un match de tennis. Dans ma carrière, j’ai joué une cinquantaine de fois contre des Israéliennes. Quatorze ans après, on devrait avancer et là, on recule. Pourquoi créer toutes ces complications et ces pressions sur les joueurs ? »
La suite de cette interview dans L’Equipe du 14 octobre
Source L'Equipe