La Ligue arabe s’est prononcée clairement en faveur d’une intervention militaire contre la Syrie. Réunis au Caire, les ministres des Affaires étrangères de l’organisation ont déclaré que le régime syrien était responsable du massacre perpétré il y a une semaine et demie dans les faubourgs de Damas.
Ils ont estimé que les Nations unies devaient accomplir leur devoir conformément à la charte de l’Onu. Ils ont ajouté que les coupables devaient être jugés pour « crimes de guerre ».
Aux Etats-Unis, la situation n’est pas claire : le président Obama a déclaré qu’il attendait l’aval du Congrès. Cela lui permet de gagner du temps, étant donné que les débats ne peuvent commencer qu’à partir du 9 septembre.
En attendant, le secrétaire d’Etat John Kerry a affirmé que de nouvelles preuves avaient été apportées, attestant de l’utilisation de gaz sarin. Il a ajouté qu’il espérait que « le Congrès prendrait la bonne décision ».
La Grande Bretagne fait, quant à elle, nettement marche arrière. Après le vote négatif du parlement, le chef de la diplomatie, William Hague, a déclaré dans une interview que son pays ne s’associerait pas à une quelconque action militaire en Syrie « même si de nouvelles attaques chimiques, plus graves, survenaient ». Il a précisé : « Le parlement a clos le débat sur la question et la Grande Bretagne est juste disposée à apporter son appui diplomatique si l’attaque en Syrie est effectuée ».
En France, le Journal du Dimanche fait des révélations importantes : il indique que les services de renseignements tels que la DGSE (Direction générale de la Sécurité extérieure) et la DRM (Direction du Renseignement militaire) ont établi une liste de l’arsenal chimique détenu par le régime syrien. Celui-ci disposerait, d’après le document, de « plus de mille tonnes d’agents chimiques de guerre ».
Source Chiourim