Bassem Abou Rahmeh, 30 ans, touché au torse par une bombe lacrymogène le 17 avril 2009 lors d'une manifestation à Bilin en Cisjordanie, était mort des suites de ses blessures. L'armée israélienne a décidé de classer sans suite l'enquête sur la mort d'un militant palestinien lors d'une manifestation en Cisjordanie en avril 2009, a affirmé mardi l'organisation israélienne de défense des droits de l'Homme B'Tselem. Selon B'Tselem, le procureur général de l'armée a décidé de classer cette affaire pour manque de preuves.
Bassem Abou Rahmeh, 30 ans, touché au torse par une bombe lacrymogène le 17 avril 2009 lors d'une manifestation à Bilin en Cisjordanie, était mort des suites de ses blessures.
La décision de l'armée d'ouvrir une enquête sur la mort de Bassem Abou Rahmeh avait été prise en 2010 après qu'une équipe internationale d'experts a conclu que l'armée avait tiré la bombe lacrymogène en violation de la réglementation sur ces tirs.
Conçu pour disperser la foule, ce projectile peut cependant être mortel s'il est tiré directement sur des gens.
L'ONG Yesh Din, qui avait porté l'affaire devant la Cour suprême israélienne au nom de la famille de la victime, a déploré la décision de la justice militaire.
"Cette décision est inacceptable surtout au vu du rapport d'experts internationaux qui a déterminé que la grenade lacrymogène avait été tirée de près, directement sur Abou Rahmeh", a souligné l'ONG dans un communiqué.
Source La Libre