dimanche 21 avril 2013

Ventes d'armes à Israël par Washington, signal très clair à l'Iran



Le secrétaire américain à la Défense Chuck Hagel déclaré dimanche que la conclusion d'un très important contrat de vente d'armes avec Israël envoyait un signal très clair à Téhéran qu'une action militaire restait envisagée pour l'empêcher d'accéder à l'arme atomique.

Interrogé par des journalistes pour savoir si ce contrat d'armement de plusieurs milliards de dollars avec Israël était destiné à montrer à Téhéran que l'option militaire était toujours sur la table, M. Hagel a répondu: Il ne fait pas de doute que c'est un autre signal très clair pour l'Iran.
M. Hagel s'exprimait juste avant d'attérir à Tel-Aviv, pour une première étape d'une tournée régionale de six jours, qui doit portera en particulier sur un projet de vente pour 10 milliards de dollars de missiles de haute technologie et d'avions à Israël, aux Emirats arabes unis et à l'Arabie saoudite, dans une tentative de répondre à la menace iranienne.
Israël devrait acheter des missiles anti-radar conçus pour esquiver les défenses aériennes, des radars pour les avions de combat, des engins de ravitaillement en vol et des avions de transport de troupes à hélices de type Osprey V-22.
Les Emirats arabes unis doivent acquérir des avions F-16 et l'Arabie saoudite des missiles de haute technologie.
Ces projets de ventes avaient été dévoilés à la veille du départ de M. Hagel pour une tournée largement consacrée aux tensions concernant le programme nucléaire iranien et à la guerre civile en Syrie.
Les dirigeants américains et israéliens ont fait entendre des divergences au sujet de l'Iran. Le président Barack Obama considère qu'il faut donner un peu plus de temps à la diplomatie et aux sanctions sévères prises à l'encontre de Téhéran, tandis qu'Israël, considéré comme le seul pouvoir nucléaire régional, a multiplié les menaces d'opération militaire préventive.
Les grands puissances occidentales et Israël soupçonnent l'Iran, malgré ses démentis, de chercher à développer l'arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil.

Source
Romandie