Le régime syrien a fait faire mouvement à plusieurs milliers de soldats des troupes fidèles au régime, le plus important mouvement de troupes observé depuis quarante ans et l'accord d'armistice signé après la guerre de Kippour.
Le gouvernement syrien a ainsi retiré plusieurs milliers de soldats des hauteurs du Golan, des soldats auparavant postés face à Israël, pour les ramener à proximité de la capitale, Damas, afin de les jeter dans les combats qui oppose les forces loyalistes aux rebelles aux portes de Damas.
Selon le quotidien britannique The Guardian, les troupes rebelles auraient immédiatement investi les positions laissées vides par l'armée syrienne le long de la frontière de l'état hébreu.
Et l'on sait que dans les groupes de l'opposition, figurent en nombre important des unités de djihadistes, liées à Al Qaïda, dont l'objectif est d'utiliser la proximité de la frontière entre les deux pays pour lancer des attaques contre le territoire israélien.
Jusqu'à ces dernières semaines, les contreforts est du Golan, sur lequel étaient positionnées quatre divisions de l'armé syrienne, étaient la frontière la plus calme d'Israël au cours des quarante dernières années.
Selon des diplomates occidentaux, dans certaines zones, les unités aguerries ont été remplacées par des unités sans expérience ni du combat ni du maintien de l'ordre, "un changement significatif", selon ces sources.
Cette nouvelle situation jette un doute sur l'avenir sur la continuité de la présence des casques bleus de l'ONU (UNDOF) entre Israël et la Syrie, une présence à laquelle Israël attache une importance capitale.
Après le kidnapping et la libération de 21 de ses soldats philippins le mois dernier, l'avenir de l'UNDOF est pour le mois incertain: l'Autriche, qui constitue le tiers des forces de l'ONU présentes, devrait faire savoir si elle maintient ses troupes ou les retire.
Source Israel Infos