dimanche 17 mars 2019

Verdun : le SAV Cyclisme a couru en Israël


Attrapant la main tendue par le président du comité de Moselle, André Wilmouth, trois membres du SAV Cyclisme ont récemment disputé le Tour d’Arava, en Israël. Une escapade que le président verdunois Nicolas Martin effectuait pour la troisième fois........Il raconte........



Dans quel cadre vous êtes-vous rendu en Israël ?
Ça fait plusieurs années que le président du comité de Moselle, André Wilmouth, organise ce voyage pour disputer le Tour d’Arad, qui est devenu depuis le Tour d’Arava. 
Je devais encadrer l’équipe féminine du Bassin Houiller avec lui et, comme il y a eu deux désistements, Anne-Sophie (Ndlr : son épouse) et Lucie (Lefevre, l’ancienne double championne de France de cyclo-cross a rejoint le SAV cette saison) ont complété l’équipe.

C’était pour vous le troisième voyage en Israël…
Dans le cadre du développement du cyclisme israélien, il existait un jumelage entre le comité de Moselle pour que les jeunes Israéliens viennent s’aguerrir en Europe. Du coup, on est régulièrement invité sur leurs courses.

Comment évolue le cyclisme israélien ?
Il se développe très vite et on y sent l’influence de l’Italie. D’ailleurs, le Giro est parti d’Israël, l’année dernière. Le Tour d’Arava se déroule dans le cadre du Grand Fondo, une course populaire qui réunit plus de 300 coureurs. J’ai aussi remarqué que les voitures faisaient très attention aux cyclistes.

Plus globalement, la tension est-elle omniprésente dans le pays ?
Beaucoup moins qu’il y a cinq ans, où il y avait des blindés partout. Là, j’en ai vu un seul. Il était occupé par quatre femmes. En revanche, à l’aéroport, c’est particulier. 
En arrivant, on y passe au moins trois heures et demie et ils contrôlent tout. Au retour, c’est encore pire. Ils recoupent même les informations entre les membres d’un même groupe, comme nous, pour s’assurer qu’on dit bien la vérité.

Et qu’avez-vous fait en dehors du vélo ?
On vivait à Ein Yahav, un kibboutz situé juste à côté de la frontière jordanienne et pas loin de la mer Morte, à 400 m sous le niveau de la mer. 
C’était plutôt sympa. On a roulé le premier jour, couru les deux suivants et on a profité du dimanche pour visiter. 
On s’est baigné dans la mer Morte, où il y a tellement de sel (la salinité est de 27,5 % contre environ 3 % sur le reste du globe) qu’il est impossible de couler. D’ailleurs, vaut mieux pas se baigner avec une plaie. 
Ensuite on a fait un tour à Jérusalem et on est rentré. Même si c’est un séjour sportif à la base, c’est surtout une aventure humaine.

Par Matthieu BOEDEC

Source L'Est Republicain
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