Ce nouvel outil repose sur l’utilisation de caméras pour détecter les changements dans la coloration du visage. Ces dernières permettent notamment d’indiquer le pouls.
Binah.ai a envoyé sa nouvelle production à Food and Drug Administation (FDA) et elle espère obtenir une autorisation pour pouvoir le commercialiser bientôt. Les applications possibles d’une telle IA sont en effet impressionnantes. Elle pourrait notamment permettre des progrès importants en matière de télémédecine.
L’intelligence artificielle serait également très précieuse dans les files d’attentes des hôpitaux en effectuant une première auscultation des patients avant la consultation réelle.
Soucieuse des questions relatives à la protection des données personnelles, la start-up a prévu de laisser à ses clients la possibilité de ne stocker aucune de leurs données personnelles.
Très prometteuse, cette IA a également attiré l’œil de services de police. Selon Fastcompany, elle pourrait en effet s’avérer extrêmement utile lors des interrogatoires.
La dirigeante de la compagnie Popilian-Yona tient toutefois à insister sur le fait que sa technologie vise avant tout les médecins et pas les policiers. « Nous voulons remettre cela entre les mains des prestataires de soins de santé », insiste-t-elle.
Il faut noter que d’autres entreprises travaillent sur ce type de technologie. Lors du dernier CES, l’application CardiVu qui mesure le pouls de l’utilisateur à partir de la caméra frontale de son téléphone, a été présentée.
Elle analyse la dilatation des pupilles, cette dernière étant lié à la fréquence cardiaque.
Comme dans le cas de sa concurrente israélienne, l’entreprise attend le feu vert de la FDA.
Source Presse Citron
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