"Nous pensons que cela ouvrira de nouvelles opportunités énergétiques pour l'Europe, c'est important pour la sécurité de l'Europe, pour nos économies respectives, mais aussi pour l'ancrage de cette coopération régionale," déclarait Benjamin Netanyahu en décembre 2018.
EastMed, un projet évalué entre 6 et 7 milliards d’euros, doit s’étendre sur près de 2 000 kilomètres et devrait à terme pouvoir acheminer quelque 10 milliards de mètres cubes de gaz par an à destination de la Grèce, puis d’autres pays du sud de l’Europe.
La découverte de réserves d'hydrocarbures en Méditerranée orientale a déclenché une ruée vers les richesses énergétiques et un conflit entre Chypre et la Turquie.
La Turquie et le président Erdogan font déjà face à des sanctions de l'Union européenne concernant les navires qui cherchent du pétrole et du gaz au large de Chypre, dont le gouvernement à Nicosie n'est pas reconnu par Ankara.
Le leader turc a également conclu un accord maritime litigieux avec la Libye, étendant les revendications d'Ankara sur une grande zone maritime riche en gaz.
Erdogan craint désormais que le projet EastMed ne gâche ses efforts pour étendre son contrôle dans la région.
Il estime qu'aucun accord ne peut être mis en œuvre si Ankara n'y participe pas également.
Des objections qui n'ont pas été suffisantes pour freiner l'avancée d'EastMed.
Source EuroNews
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