mardi 21 janvier 2020

« 1944 : il faut bombarder Auschwitz », le glaçant documentaire ce mardi soir sur Arte


À l’occasion du 75e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz, le 27 janvier, Arte diffuse mardi 21 janvier à 20 h 50 le documentaire « 1944 : il faut bombarder Auschwitz ». Plutôt qu’opter pour une succession de témoignages et de commentaires sur des images d’archives, le documentaire fait une large place à d’excellentes scènes de fiction.......Détails & Vidéo.........

C’est avec un édifiant documentaire, mêlant scènes de fiction et témoignages, que la chaîne franco-allemande Arte célèbre la libération du camp de la mort, par les Alliés, le 27 janvier 1945.
Le 10 avril 1944, Rudolf Vrba (prononcer Verba) et Alfred Wetzler s’échappent du camp d’Auschwitz, après s’être cachés pendant trois jours. 
Parvenus dans une petite ville de Slovaquie et accueillis par des responsables du Conseil juif, ils dressent les plans du camp et donnent tous les détails de la destruction méthodique mise en place par les nazis, notamment l’élimination planifiée des juifs hongrois. 
Ces témoignages, assemblés à ceux d’autres évadés du camp, deviendront le « Protocole d’Auschwitz ».

Un bombardement quasiment impossible techniquement

Plutôt qu’opter pour une succession de témoignages et de commentaires sur des images d’archives, le documentaire réalisé par Tim Dunn fait une large place à d’excellentes scènes de fiction. 
Celles-ci reconstituent les débats et les interrogations chez les Alliés, lorsque le rabbin Michael Weissmandl, qui a diffusé le « Protocole » partout dans le monde, enjoint les forces armées de… bombarder le camp !
Certains s’insurgent contre l’infaisabilité du projet : pas assez de renseignements sur le camp, impossibilité morale d’endosser la responsabilité de tuer des civils.
En effet, avec des bombardiers volant à 500 km/h et à plus de 9 000 m d’altitude, embarquant des bombes très « primitives » pour détruire les fours crématoires de la taille d’un court de tennis, il aurait fallu 200 de ces appareils, larguant 10 bombes chacun pour avoir une chance de les atteindre. 
Or, à l’époque, les États-Unis se consacrent entièrement à l’effort du débarquement en Normandie et à la lutte contre le Japon dans le Pacifique. Le projet sera abandonné, malgré l’aval de Winston Churchill.

5 000 morts par jour

La partie la plus glaçante revient aux témoignages des survivants d’Auschwitz, qui racontent leur voyage en wagon à bestiaux – environ 3 000 personnes dans chaque train – et leur arrivée dans le camp ; la façon dont femmes, enfants et vieillards sont traités et leur incrédulité en apprenant que des chambres à gaz et des fours tuent environ, entre mai et juillet 1944, 5 000 personnes par jour.
Zigi Shipper, déporté en 1944, raconte ainsi : 
« Je vis avec une question qui me hante depuis toujours. Comment un gosse de 14 ans peut en venir à souhaiter la mort de ceux qui l’entourent pour pouvoir enfin s’asseoir. Qu’ont fait ces gens de moi ? » 
Un documentaire instructif, horrible et surtout bouleversant.

1944 : Il faut bombarder Auschwitz
 à 20 h 50 sur Arte ce mardi


Source Ouest France & Koide9enisrael
Vous nous aimez, prouvez-le....


Suivez-nous sur FaceBook ici:
Suivez nous sur Facebook... 
Sommaire
 Vous avez un business ?