jeudi 29 juin 2017

3 juillet 1976 : il faut sauver les otages d’Entebbe !

 
 
Ce dimanche 27 juin 1976, les 246 passagers qui embarquent à l’aéroport Ben-Gourion dans l’Airbus du vol 139 d’Air France, ont des sentiments partagés. Il y a des Juifs de France qui viennent de passer des vacances en Israël, et qui regrettent déjà la plage de Netanya et leur pèlerinage à Jérusalem......Détails........



Mais il y a  aussi beaucoup d’Israéliens.

Pour beaucoup d’entre eux, ce sont les premières vacances en dehors du « pays », et quelle plus belle destination que Paris, la ville-lumière ?
L’avion doit faire une escale à Athènes .Mais la police grecque n’a pas remarqué que quatre passagers supplémentaires sont montés dans l’Airbus.
Ce sont des terroristes, deux membres du Front populaire de la libération de la Palestine, et deux Allemands, un homme et une femme, qui font partie de la Fraction armée rouge.
Les terroristes forcent la cabine de pilotage et donnent ordre au capitaine de faire cap sur Benghazi, en Lybie, pour se ravitailler en carburant.
Puis l’Airbus redécolle pour se poser sur l’aéroport d’Entebbe en Ouganda.
Les pirates de l’air savent qu’ils vont se trouver en terre amie. Le dictateur Amin Dada est un ennemi juré d’Israël, et trois complices du FPLP les attendent à leur arrivée.
Amin Dada fait transférer les otages dans le hall de transit.
Les terroristes confisquent les passeports des passagers, et ils séparent tous ceux qui ont un nom juif des autres.
Le commando publie un premier communiqué. Il exige la libération de 53 terroristes palestiniens, dont 39 sont retenus dans des prisons israéliennes.
Le 30 juin, les terroristes libèrent tous les passagers qui n’ont pas de passeport israélien ou de patronyme juif.
Ils proposent au capitaine de l’Airbus, Michel Bacos et à son équipage de partir eux aussi. Mais cet ancien des Forces françaises libres refuse : « Je resterai à Entebbe avec mes passagers et tout mon équipage ».
Les Palestiniens et leurs complices allemands fixent un ultimatum. Si le 1 er juillet, les prisonniers palestiniens ne sont pas relâchés, ils vont exécuter les otages.
Israël demande que le délai soit repoussé au 4 juillet, et obtient gain de cause. Itzhak Rabin, le Premier ministre se veut conciliant et propose que les terroristes soient échangés contre les otages en territoire français. Les Palestiniens refusent.
Mais Israël a déjà commencé à préparer l’opération militaire la plus audacieuse de son histoire.
Quand les relations étaient au beau fixe, ce sont les Israéliens qui avaient construit l’aéroport d’Entebbe dont ils gardé les plans. Tsahal s’entraine dans une réplique du bâtiment qui a été reconstitué en quelques heures.
Le 3 juillet à 23 heures, Trois Hercules de l’armée de l’air israélienne se posent à Entebbe, après avoir parcouru plus de 4000 kilomètres dans le plus grand secret.
Les soldats de la Sayeret Matkal, l’unité d’élite de l’état-major et des Golani s’approchent du terminal grâce à une Mercedes dans laquelle les soldats ougandais croient reconnaitre Amin Dada.
En 20 minutes, les otages sont délivrés, les terroristes et des soldats ougandais sont abattus.
Mais deux otages- Pasko Cohen et Jean-Jacques Maimoni- perdent la vie ainsi que Dora Bloch, âgée de 73 ans qui est exécutée par des soldats ougandais à l’hôpital où elle avait été transférée pour y recevoir des soins.
Après une escale technique à Nairobi, les trois avions atterrissent en Israël. Les parents des otages, Yitzhak Rabin et une foule en liesse accueillent les rescapés et les militaires.
A Paris, Giscard d’Estaing se réjouit de la libération des otages, mais n’a pas un mot pour remercier Israël. Bien au contraire, le Président français remercie son homologue ougandais pour son « aide humanitaire ».Le Quai d’Orsay, lui, ne trouve pas mieux que de protester auprès d’Israël pour avoir violé la souveraineté de l’Ouganda.
Un officier israélien a été tué à la tête de ses troupes. C’était le chef de cette opération extraordinaire de sauvetage : le lieutenant-colonel Yoni Netanyahou, à peine âgé de 30 ans.
Dans une lettre, le frère aîné du Premier ministre Benyamin Netanyahou avait écrit : « Je ne veux pas arriver à un certain âge, regarder autour de moi et découvrir soudain que je n’ai rien construit ni créé...A chaque moment, je dois pouvoir me dire : ‘J’ai fait ceci et aussi cela ‘.La mort, c’est la seule chose qui me dérange..Elle ne m’effraie pas, car je ne donne pas beaucoup de valeur à une vie sans idéal. Et, si je dois sacrifier ma vie pour réaliser cet idéal que je me suis fixé, je le ferai avec joie ».
Source Cool Israel
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