Des Arabes ont mis le feu pendant Shabbat à des livres saints d’une synagogue située sur une colline proche de la localité de Karmei Tsour dans le Gush Etzion. C’est dans ce secteur qu’ont été retrouvés les corps des trois jeunes gens enlevés et massacrés, il y a un an et demi, par des terroristes...
Depuis ce drame, cet endroit est devenu un lieu de promenades et d’activités quotidiennes pour la jeunesse et une synagogue a été érigée sur place en leur mémoire.
Le ministre de l’Education Naftali Benett, chef du parti Habayit Hayehoudi, a déclaré à la sortie de Shabbat que "ces Sifré Tora brûlés étaient insupportables à voir et rappelaient les heures sombres de l’histoire du peuple juif". Il a demandé aux services de sécurité de mener une enquête approfondie pour retrouver les coupables et faire appliquer la loi avec toute la sévérité qui s’impose.
A gauche aussi, ces actes suscitent des réactions particulièrement indignées : la députée Tzipi Livni, du ‘Camp sioniste’, a déclaré qu’il n’était pas question de se taire face à des actes aussi indignes. Elle a ajouté : "Les terroristes qui ont brûlé ces Livres saints veulent nous porter atteinte en tant que Juifs sans tenir compte du lieu où nous vivons dans le pays".
Le ministre de l’Intérieur Arieh Dery, chef du parti Shass, a souligné lui aussi que "les images de ces Sifré Tora calcinés et profanés suscitaient des vertiges et de la colère dans le cœur de chaque juif".
Et d’affirmer : "Nous devons tout mettre en œuvre pour que de telles scènes, qui rappellent des époques sombres, ne se reproduisent plus".
Claire Dana-Picard
Source Chiourim