mardi 27 octobre 2015

eBay, Coca-Cola, IBM, Havas en Israël : quel point commun ?

 
Prêts à tout pour garder leur avantage, les entreprises multinationales, y compris eBay, Coca-Cola, IBM, Havas, Kimberly-Clark et d’autres ont lancé des accélérateurs de start-ups en Israël. C’est la version 2015 de la chasse aux idées ‘cool’, mais au lieu de chercher les tendances du moment ou de la musique, les chasseurs de têtes d’entreprises cherchent le prochain Snapchat ou Instagram...
 

Selon les experts, Nautilus AOL, géré par AOL Ventures, figure parmi les meilleurs accélérateurs d’entreprises d’Israël. Le programme dure 4 à 6 mois, au cours duquel les participants reçoivent de l’aide pour perfectionner leurs produits et trouver des fonds de départ. Nautilus AOL se joint ensuite au financement de départ avec une somme de 100 000 dollars ou plus. Les start-ups notables du programme comprennent Hachiko, Veed.me, Take & Make et Reactful.
Les incubateurs privés sont animés avec une volonté de rentabilité. Ils prennent en général un pourcentage du capital de la société accompagnée, de manière à réaliser une plus value lors de la cession de la société à un acquéreur, ou lors de son éventuelle introduction en bourse.
L’incubateur Idealab, créé en 1996 par Bill Gross en Californie, a souvent servi de modèle aux incubateurs privés. Plusieurs incubateurs privés ont été créés en France à la fin des années 1990, tels que Republic Alley, Kangaroo Village ou Startup Avenue. Leur modèle économique n’ayant pas survécu à l’éclatement de la bulle internet, leurs créateurs se sont orientés soit vers le conseil, soit vers le capital risque.
En 2005, un nouveau type d’incubateur qui prend le partie de coconstruire le projet avec l’entrepreneur : un “générateur d’entreprise” est apparu en France avec l’incubateur d’Advancia .
Il a été suivi en 2008 d’incubateurs privés comme ExploLab Factory. ExploLab Factory est un incubateur de deuxième génération, basé sur le modèle incarné par les incubateurs Y-Combinator, créé par Paul Graham aux États-Unis en 2005, ou SeedCamp créé en 2007 en Angleterre.
Ce type d’incubateur ne base pas son équilibre financier uniquement sur le succès (sous forme de “sortie”) d’une ou plusieurs initiatives incubée, et s’appuie sur d’autres ressources durables. En fait, l’activité d’incubation étant peu ou pas rentable, les incubateurs de deuxième génération sont largement impliqués dans le développement de l’entrepreneuriat.
On parle également d’accélérateur de start-up comme se décrit l’association Le Camping, notamment dans le domaine des TIC.
Depuis 2013, des incubateurs et accélérateurs se lancent dans le tout numérique et offre des services gratuits aux entreprises et start-up les accompagnant de la création à la mort de l’entreprise.
L’idée même de ces incubateurs novateurs, tel que l’incubateur en ligne Entrepreneur Engine, est d’offrir un panel de services complémentaires aux structures d’accompagnement traditionnelles.
Source Israel Valley