Au cours des dix dernières années, les volumes pêchés le long des côtes israéliennes de la mer méditerranée ont baissé de 40 %, en raison de la surexploitation des stocks. Un projet de loi a été déposé à la Knesset ces derniers jours pour tenter de limiter cette pression de la pêche sur les ressources...
Signée par 20 députés, la proposition de loi visant à régulariser la pêche dans la Méditerranée a été déposée par le président de la commission des Finances, Moshé Gafni, et son homologue de la commission des Sciences et de la Technologie, Ouri Maklev.
Cette loi tentera de réhabiliter le secteur de la pêche qui souffre d’une gestion insuffisante depuis plusieurs années, en essayant de réduire les dommages causés par les méthodes de pêche modernes, « tout en permettant aux pêcheurs professionnels d’assurer leur subsistance et aux amateurs de continuer à profiter » des ressources de la Méditerranée. « La loi propose des outils utilisés dans le monde entier pour gérer le marché de la pêche, qui ne représente pas seulement une source de subsistance, mais aussi une ressource de divertissement pour des dizaines de milliers de pêcheurs amateurs », écrivent les initiateurs du projet de loi.
Le coordonnateur du département de la diversité biologique de la Société de protection de la nature, Alon Rothschild, a confié au site d’informations agricoles Agrisupportonline : « Ces dix dernières années, nous avons observé une baisse dramatique de plus de 40 % des volumes pêchés et une détérioration du système écologique de la Méditerranée.
Nous avons également relevé une hausse dramatique des dommages écologiques causés par les bateaux de pêche, notamment la perte d’une centaine de milliers de poissons d’espèces protégées chaque année (plus particulièrement les requins et les raies) et d’autres ressources naturelles protégées.
Nous devons aligner la loi israélienne aux lois modernes en vigueur dans les pays méditerranéens, pour assurer une pêche durable en Israël. »
La loi relative à la pêche en Israël date en effet de 1937 et n’est pas adaptée aux méthodes de pêche modernes.
Source IsraPresse