mercredi 8 juillet 2015

La maison du terroriste d’Har Nof sera détruite


La police a annoncé mardi matin à la famille de l’un des terroristes qui ont perpétré l’attentat à la synagogue du quartier Har Nof de Jérusalem en novembre 2014, faisant cinq morts, que leur domicile serait démoli dès mercredi. La famille de Rassan Abou Jamal réside dans le quartier de Jabel Mouqaber à Jérusalem...


La maison de son cousin et complice, Oudaï Abou Jamal, a été cloisonnée mercredi dernier. La veuve de Rassan Abou Jamal doit également être expulsée de Jérusalem, le ministre de l’Intérieur ayant décidé de révoquer son statut de résidente permanente.
Des policiers se sont également rendus chez la famille de Mouataz ‘Hidjazi, lequel avait tenté le 29 octobre dernier d’assassiner Yéhoudah Glick, un militant pour la liberté de culte sur le mont du Temple. Les agents ont annoncé aux proches du terroriste, qui avait été abattu par les forces de sécurité, que sa chambre serait murée dans les jours à venir, conformément à la décision de la cour israélienne.
La Cour suprême a approuvé dès décembre 2014 la demande de destruction des habitations de quatre des terroristes qui ont perpétré des attentats à Jérusalem l’année dernière.

À ce stade, seul le domicile d’Abed Al-Rahman Shalodi a été détruit. Ce dernier était responsable d’un attentat à la voiture bélier contre le tramway de Jérusalem, le 22 octobre 2014, dans lequel un bébé et une jeune femme équatorienne ont trouvé la mort. L’État dispose également d’un ordre de destruction pour la maison d’Ibrahim Al-Akari, dans le quartier de Shoafat. Ce dernier a percuté des passants début novembre 2014, provoquant la mort d’un officier de police et blessant dix personnes.
Le Centre pour la défense de l’individu a fait appel mardi devant la Cour suprême pour demander l’annulation de la destruction de la maison de Rassan Abou Jamal, affirmant que le délai dans l’application de la décision du tribunal justifie son annulation pure et simple.

Une destruction huit mois après les faits constituerait, selon l’avocat de l’association, maître Rosenthal, un « acte de vengeance » et ne ferait que « porter atteinte aux proches innocents » du terroriste.
Source IsraPresse