lundi 13 avril 2015

Gaza : une " coalition " réclame une nouvelle approche


Une coalition de groupes d’aide internationale estime que le monde doit changer son approche face à la bande de Gaza et réclame la levée du blocus imposé à ce petite territoire palestinien contrôlé par le Hamas...


Dans un rapport rendu public lundi à Jérusalem, l’Association des agences de développement international souligne que la reconstruction de milliers de maisons et d’entreprises détruites lors de la dernière guerre entre Israël et le Hamas, l’été dernier, a à peine commencé et que les pays donateurs n’ont débloqué que le quart des promesses de dons.
La coalition réclame un «changement de paradigme» concernant la bande de Gaza et appelle la communauté internationale à faire pression sur Israël pour qu’il lève de l’embargo frontalier, imposé après la prise de pouvoir du Hamas dans le territoire.

L’Égypte applique également l’embargo frontalier.
Le Hamas, un groupe islamiste, est considéré comme une organisation terroriste par plusieurs pays, dont les États-Unis et le Canada.
Le rapport estime que le retour des conflits, incluant «des cycles de dommages et de reconstruction financée par les pays donateurs», est inévitable compte tenu de l’instabilité économique, sociale et politique dans la bande de Gaza.
Le document, signé par 45 organisations de développement international, affirme que seule une réouverture des frontières et un cessez-le-feu durable entre Israël et le Hamas assurera la stabilité dans la bande de Gaza.
Le conflit de 2014 a été le plus dévastateur de l’histoire du petit territoire palestinien de 1,8 million d’habitants, faisant plus de 2200 morts, dont une majorité de civils, selon les données de l’ONU. Du côté israélien, 72 personnes ont perdu la vie, dont 66 soldats.
Selon le rapport, environ 19 000 maisons ont été détruites ou lourdement endommagées durant la guerre, tandis que 134 000 autres ont subi des dommages mais sont toujours habitables.

Quelque 100 000 personnes sont toujours déplacées dans la bande de Gaza et vivent dans des écoles de l’ONU, des tentes dressées sur les débris ou dans des appartements ou des magasins loués.
Source Journal Metro