Un sondage Israël Hayom montre que 61.3% des Israéliens juifs pensent que la meilleure façon de traiter avec le phénomène récent de l'immigration clandestine en provenance d'Afrique est
de renvoyer immédiatement les migrants en situation irrégulière vers un pays tiers. Par ailleurs, 18.4 % pensent qu'ils devraient être envoyés au centre de détention ouvert de Holot comme sanctionet 11.6 % pensent que les migrants devraient avoir la possibilité de vivre et de travailler en Israël.
de renvoyer immédiatement les migrants en situation irrégulière vers un pays tiers. Par ailleurs, 18.4 % pensent qu'ils devraient être envoyés au centre de détention ouvert de Holot comme sanctionet 11.6 % pensent que les migrants devraient avoir la possibilité de vivre et de travailler en Israël.
La semaine derniere a été marquée par quatre jours de manifestations et une grève qui est toujours en cours. Les migrants illégaux veulent être reconnus comme réfugiés et souhaitent se voir accordé des droits complets.
La Cour suprême prépare une bataille juridique sur cette question. Le président de la Cour suprême, Asher Grunis, a declaré mercredi que l'audience sur les requêtes des organisations des droits de l'homme contre la nouvelle loi pour empêcher l'infiltration sera discuté cette semaine devant une comission elargie.
Des dizaines de membres du Forum juridique pour la Terre d'Israël ont envoyé une lettre de soutien jeudi à Gideon Saar, ministre de l'Intérieur, et Ayelet Shaked ( Habayit Hayehudi ). La lettre les encourage à continuer à travailler pour mettre fin à l'infiltration de clandestins en Israël.
Le Procureur Idan Abuhav, l'un des auteurs de la lettre, a expliqué que " les organisations de gauche cherchent à faire pression sur le gouvernement avec la question des migrants clandestins, il est important de rappeler aussi les droits des citoyens israéliens ! ".
La Commission de la Knesset pour les travailleurs étrangers, présidé par Michal Rozin ( Meretz ), visitera le centre de détention ouvert de Holot dans le Néguev ce dimanche.
Pendant ce temps, après avoir défilé dans les rues de Tel-Aviv et de Jérusalem, les organisateurs du mouvement de soutien aux migrants clandestins sont en train de planifier de nouvelles actions pour lutter contre la politique gouvernementale.
Beaucoup de migrants clandestins ont l'intention de poursuivre leur grève, qui a laissé de nombreux emplois de services, notamment la cuisine et le nettoyage, sans travailleurs. À Eilat, quelque 3.000 migrants occupent des emplois de services, beaucoup d'entre eux se sont mis en grève ce qui génère des problèmes conséquents.
Ismail, un migrant de la région du Darfour au Soudan, qui travaille dans une boulangerie du sud de Tel Aviv et a choisi de mettre fin à sa grève de jeudi a declaré : " Je travaille tous les jours pour pouvoir acheter de la nourriture, des boissons, des vêtements et payer le loyer. Je ne peux pas arrêter de travailler complètement sinon, je n'aurai pas de nourriture ".
Emmanuel Yamna, un clandestin venu de l'Erythrée, qui est devenu l'un des leaders du mouvement de protestation, estime que la grève devrait se poursuivre à tout prix : " Nous allons continuer la grève jusqu'à ce qu'il y ait une nouvelle annonce du premier ministre, une annonce positive pour nous, nous n'avons déjà plus rien à perdre. Nous avons déjà perdu nos vies, nos rêves ".
La situation difficile a déjà conduit à la violence et les menaces vont bon train contre ceux qui sont retournés sur leur lieu de travail...
Source Koide9enisrael