Selon la loi, chaque faction qui se présente à une élection reçoit des fonds de l’état calculés en fonction du nombre de mandats reçus. Lors des dernières élections, les partis ont donc perçu un budget basé sur l’évaluation du nombre de sièges qu’ils obtiendraient. Les banques prêtent l’argent puis sont remboursées rétroactivement par l’Etat après l’élection.
Le tribunal a annulé les résultats officiels de l’élection à Beit Shemesh après avoir constaté une fraude électorale, une première en Israël. L’annulation des élections municipales a créé un précédent que la loi ne sait pas comment traiter. L’état n’a pas attribué de budget supplémentaire pour financer les nouvelles élections à Beit Shemesh.
L’ actuel maire Moshe Abutbul ( parti Shas ) avait remporté les élections avec 50,5 % des voix ( 17 665 électeurs ), contre 47,86 % ( 16 741 électeurs ) pour son rival Eli Cohen, qui représente le public non-religieux. La fraude porte en tout sur 924 votes, suffisant pour faire pencher d’un côté ou de l’autre les résultats des élections.
Eli Cohen, candidat à la mairie, a déclaré : » Je demande a tous nos supporter sionistes résidents de Beit Shemesh de nous soutenir en nous envoyant des dons afin de financer notre campagne. Nous demandons instamment à tous les résidents d’Israël qui se soucient de la démocratie en Israël de nous aider. Les élections précédentes ont été marquées par des faux et des mensonges, ceux qui pensent que Beit Shemesh doit rester une ville multiculturelle doivent répondre à notre appel « .
Le camp orthodoxe qui a gagné les élections truquées a declaré que sa stratégie sera de faire appel du résultat du vote mais les responsables juridiques estiment que cet appel ne sera surement pas retenu.
En attendant, les candidats vont devoir faire avec les moyens du bord pour financer leur campagne car l’état ne versera pas un sou pour ce nouveau vote.
Source Tel-Avivre