mercredi 15 janvier 2014

L'Iran cherche un substitut aux missiles S-300 non livrés par la Russie !

 

L'Iran a déclaré avoir envoyé des fonctionnaires en Russie afin de choisir un substitut au système de défense antimissile sophistiqué à longue portée S-300, la Russie ayant refusé de livrer Téhéran malgrés la signature d'un contrat et malgrés que l'Iran ait déja payé une grosse partie. L'agence iranienne Fars a rapporté mardi que la sécurité nationale et le président de la Commission de la politique étrangère, Alaeddin Boroujerdi, ont rencontré l'ambassadeur d'Iran en Russie pour discuter de remplacements possibles du système S-300.



Le président de la comission de la défense iranienne, Esmail Kosari, a declaré : " Une équipe du ministère de la défense est partie en Russie pour débattre la question avec les autorités russes ".
Un substitut possible suggérée par l'agence Fars serait le système Antei-2500, ce systeme ne relève pas de sanctions imposées contre Téhéran et il est adapté pour une utilisation par les forces terrestres, contrairement au S-300 qui est orienté vers une utilisation par les forces de défense anti-aériennes.


Antei-2500

En 2010, la Russie a annulé la vente de cinq batteries de missiles S 300 à l'Iran, le contrat porté sur un montant de 800 millions de dollars.
Les deux pays avaient signé le contrat en 2007 mais il a été annulé dans le cadre des sanctions imposées par le Conseil de sécurité de l'ONU contre la République islamique.
L'annulation a conduit à des tensions entre les deux pays, y compris une action en justice, l'Iran demandant a la Russie de lui verser  4 milliards de dollars a titre de dédommagement.
En Novembre dernier, l'Iran a annoncé avoir inauguré une usine de production de missiles visant à améliorer les capacités de défense aérienne du pays.
Le ministre iranien de la Défense, le général Hossein Dehghan, a annoncé que la production et le déploiement de missiles Sayyad-2 permettra à la République islamique de frapper des hélicoptères,
des drones et d'autres cibles aériennes à moyenne portée, le combustible solide de ces missiles Sayyad-2 donnant aux nouveaux missiles une meilleur précision par rapport aux anciens missiles à combustible liquide qui constituent la majeure partie de l'arsenal de défense aérienne de l'Iran.


Sayyad-2

Dehghan a declaré que les scientifiques ont également mené des recherches pour développer un autre système de missile appelé Talash ( Talash signifie effort ).
Une semaine plus tard, Téhéran a déclaré avoir testé avec succès un nouveau système de défense aérien sur le modèle du système américain " Faucon " lors d'un exercice dans l'est du pays.
Un haut responsable iranien a qualifié ces manœuvres de " gifle à l'Amérique et à Israël ".
Téhéran a essayé de mettre en place un programme militaire autonome depuis 1992 en mettant l'accent sur ​​la défense aérienne et la puissance navale.
Israël et l'Occident ont exprimé leur préoccupation dans le passé lorsque l'Iran a tenté d'obtenir des missiles anti-aériens S-300, cceci pouvant gravement affecter le résultat d'une attaque aérienne contre les
réacteurs nucléaires iranniens. Israël a également demandé à la Russie de ne pas vendre le système S-300 à la Syrie.

L'Iran montre clairement qu'elle n'a pour l'instant trouvé aucune parade a une éventuelle attaque israélo-américaine pour protéger ses installations, pas sur que les russes acceptent de leur venir en aide....

Source Koide9enisrael