mercredi 23 octobre 2013

Israel au coeur des débats de la comission sur le désarmement et sur la sécurité internationale !


La Première Commission (chargée du désarmement et de la sécurité internationale) a achevé ce matin son débat thématique consacré aux armes nucléaires. À l’image des précédentes réunions consacrées à cette question, la séance a été marquée par le clivage entre États dotés et non dotés. Néanmoin, koide9enisrael a trouvé interessant de publier ce compte-rendu car le nom " Israel" apparait assez fréquemment et la lecture de ce document donne une idée claire de ce qui se raconte a l'ONU...


Seule puissance nucléaire à s’exprimer, la Fédération de Russie a rappelé le rôle central du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) et souligné qu’elle avait réduit de 10 fois son arsenal pour atteindre un niveau de dissuasion minimum. Pour son représentant, il n’y aura pas de désarmement nucléaire si tous les États ne disposent pas d’une sécurité égale. « Il faut sortir des illusions et créer les conditions d’un monde sans armes de destruction massive », a-t-il insisté, déplorant notamment le maintien d’armes nucléaires sur le territoire de membres de l’Union européenne, qui menacent la Russie.

États non dotés et membres de l’Union européenne, l’Irlande et l’Allemagne ont, elles aussi, estimé qu’il fallait en priorité créer les conditions permettant de s’acheminer vers un monde sans armes nucléaires. Dénonçant toutefois la rhétorique des puissances nucléaires avec leur « dissuasion minimum », leur « dissuasion crédible » ou leur « politique de non-utilisation en premier », les deux pays se sont félicités de la réémergence du critère humanitaire dans le paradigme du désarmement, attribuant ce succès à la Conférence d’Oslo sur les conséquences humanitaires de l’usage des armes nucléaires.

Rappelant de son côté que la seule garantie contre l’usage intentionnel ou accidentel des armes nucléaires est leur élimination totale, le Saint-Siège a regretté qu’un « petit nombre d’États entrave le processus ». Pour sa part, la République-Unie de Tanzanie a réclamé des garanties de sécurité négatives aux puissances nucléaires et plaidé pour la création des zones exemptes d’armes nucléaires (ZEAN) qui renforcent le régime de non-prolifération.

La création d’une ZEAN au Moyen-Orient a d’ailleurs été au cœur des interventions des pays de la région. Le Qatar, l’Égypte, la République arabe syrienne et la République islamique d’Iran ont regretté le report de la Conférence prévue à cet effet en 2012 par le Programme d’action de la Conférence d’examen du TNP de 2010. Ils ont estimé que ce report mettait en cause la crédibilité du Traité et accusé Israël d’en être responsable.

Plus véhémente, la Syrie a déploré qu’Israël n’ait pas adhéré au TNP et soumis ses installations nucléaires à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). « Les dirigeants israéliens s’arrogent le droit de critiquer des États parties au TNP, c’est le comble du deux poids deux mesures », a insisté son représentant, qui s’en est pris aussi « aux États préoccupés par la prolifération, mais silencieux sur ces faits ». « Hypocrite et incohérent », a renchéri la République islamique d’Iran, qui a plaidé pour une mise en œuvre « équilibrée et non discriminatoire » du TNP. L’Égypte a, quant à elle, présenté le projet de résolution annuel visant à l’établissement de cette ZEAN, en appelant les délégations à l’adopter par consensus.

Dans son intervention, Israël a estimé que la principale menace à la non-prolifération était le fait de l’Iran, notamment « avec l’accroissement de ses capacités d’enrichissement d’uranium ». « Un Iran avec des capacités nucléaires menacerait la paix et la stabilité mondiales, ainsi que celles de la région, dont Israël », a insisté le représentant israélien. S’il a réitéré son soutien à la création d’une ZEAN au Moyen-Orient, il a estimé que ce processus nécessiterait « de bâtir une confiance réciproque entre les pays », permettant une « approche étape par étape » via « un dialogue constructif ».

Concluant ce débat thématique consacré aux armes nucléaires, la République populaire démocratique de Corée (RPDC) a justifié la reprise de son programme nucléaire par les menaces que font planer sur sa souveraineté les États-Unis, qui ont « déployé des armes nucléaires dans la région ». Pour le représentant de la RPDC, la dénucléarisation de la péninsule coréenne ne se fera que lorsque les États-Unis auront renoncé à cette politique.

Ouvrant ensuite son débat thématique sur les mécanismes de désarmement, la Première Commission a retrouvé le clivage qui a caractérisé le débat sur les armes nucléaires. Toutes les délégations intervenues ont reconnu les succès engrangés dans le passé par les mécanismes onusiens, citant pêle-mêle l’adoption du TNP, du TICEN, des conventions d’interdiction des armes chimiques et biologiques et enfin, du Traité sur le commerce des armes. Toutes ont néanmoins déploré l’impasse qui persiste 10 ans après la Conférence du désarmement (CD) qui a empêché de nouvelles avancées.

Attribuant cela à « l’érosion du multilatéralisme », le Mouvement des non-alignés (MNA), par la voix de l’Indonésie, le Groupe des États arabes, par la voix du Bahreïn, ainsi que l’Égypte et Cuba ont dénoncé le manque de volonté politique de certains pays. Évoquant également les groupes d’experts gouvernementaux créés pour lancer les discussions sur les thèmes à l’ordre du jour de la Conférence du désarmement en attendant une sortie de l’impasse (sur les mesures de confiance dans l’espace extra-atmosphérique ou sur un Traité d’interdiction des matières fissiles), le MNA a réclamé que leur composition se conforme au principe d’égalité entre tous les États Membres.

S’exprimant au nom de l’Union des nations de l’Amérique du Sud (UNASUR), le Suriname a pour sa part défendu la création d’un comité ad hoc sur le désarmement nucléaire pour sortir la Conférence du désarmement de l’impasse, en négociant un calendrier précis d’élimination des arsenaux nucléaires.

Rejetant toutes les initiatives qui pourraient contourner les mécanismes du désarmement en place, ainsi que tous les appels à l’organisation de nouvelles conférences (SSOD-4, Conférence sur le désarmement nucléaire), les États-Unis ont estimé que le problème venait d’un manque de volonté politique « d’utiliser ces mécanismes conformément à la finalité qui leur a été assignée ». De même, l’Union européenne a estimé que la priorité de la CD restait l’ouverture de négociations pour un traité sur les matières fissiles. Avec la Lituanie, l’Union européenne a également plaidé pour la nomination d’un rapporteur spécial chargé d’étudier l’élargissement de la composition de la CD.

La Première Commission reprendra son débat thématique sur les mécanismes de désarmement mercredi matin, 23 octobre 2013, à 10 heures, en salle de conférence 3.


EXAMEN THÉMATIQUE DES QUESTIONS INSCRITES À L’ORDRE DU JOUR ET PRÉSENTATION ET EXAMEN DE TOUS LES PROJETS DE RÉSOLUTION ET DE DÉCISION SOUMIS AU TITRE DES POINTS DE L’ORDRE DU JOUR RELATIFS AU DÉSARMEMENT ET À LA SÉCURITE INTERNATIONALE


Groupe de questions relatives à l’espace extra-atmosphérique (aspects du désarmement)


Introduction du Président

M. VICTOR VASSILIEV, Président du Groupe d’experts gouvernementaux sur les mesures de confiance et de transparence des activités de l’espace extra-atmosphérique, présentant le rapport du Groupe d’experts, a indiqué que ce texte avait été adopté par consensus. Ce rapport est publié 20 ans après le rapport du Secrétaire général sur les mesures de confiance et de transparence des activités de l’espace extra-atmosphérique, a-t-il indiqué.

M. Vassiliev a ensuite chiffré à plus de 1 000 le nombre de satellites opérationnels dans l’espace, détenus par des entités étatiques ou privées. Les experts sont, dans ce contexte, d’accord pour dire qu’il faut se pencher davantage sur les défis relatifs à l’espace, notamment la prévention contre la militarisation de l’espace et les risques de destruction des objets placés dans l’espace.

Le Groupe estime également qu’une réglementation des activités extra-atmosphériques était nécessaire; toutefois, ces mesures doivent être non contraignantes, volontaires et fondées sur des instruments juridiques internationaux existants. Les experts estiment en outre que les difficultés persistantes pouvaient être résolues par la confiance: il faut être ambitieux, mais réaliste, a précisé le Président du Groupe d’experts.

Les membres du Groupe ont donc invité les États à mettre en œuvre les mesures envisagées grâce aux mécanismes nationaux, recommandant aux pays non encore parties à adhérer à tous les instruments internationaux relatifs à l’espace extra-atmosphérique.

Le Groupe a par ailleurs proposé que les Première et Quatrième Commissions de l’Assemblée générale tiennent des séances communes pour examiner des questions pertinentes, notamment la durabilité et la sécurité dans l’espace.


Groupe de questions relatives aux armes nucléaires

M. KIM JU SONG (République populaire démocratique de Corée - RPDC) a déclaré que les armes nucléaires demeuraient la plus grande menace contre l’humanité. Le nombre d’armes actives, capables de détruire le monde plusieurs fois, a augmenté de façon considérable ces dernières années, a-t-il constaté, de même que se sont multipliées les menaces contre la RPDC. En 2002, les États-Unis ont inscrit la RPDC sur la liste des États à attaquer préventivement, a-t-il dit, et chaque année ce pays introduit des armes nucléaires dans la région et menace la souveraineté de la RPDC, a précisé le représentant.

C’est pour cela que le désarmement doit être accéléré, a poursuivi le représentant. Les États-Unis, en tant que principal détenteur et utilisateur de ces armes, doivent montrer l’exemple dans ce domaine. Pour la RPDC, la dénucléarisation de la péninsule coréenne ne pourra avoir lieu que lorsque les États-Unis auront renoncé à leur hostilité à l’encontre de ce pays, a-t-il conclu.

M. EITAN LEVON (Israël) a estimé que les bouleversements en cours au Moyen-Orient prouvaient l’instabilité et la fragilité de la région, tout en reconnaissant que le processus de démocratisation laissait entrevoir de vraies opportunités de dialogue. Il a déploré les violations récentes du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) et du droit international par des pays de la région, à l’instar de la Syrie et de l’Iran.

Il a estimé que les défis les plus grands à la non-prolifération étaient le fait de l’Iran, avec l’accroissement de ses capacités d’enrichissement d’uranium, la construction d’un réacteur de recherche à eau lourde et de multiples activités liées aux tests de composants nucléaires. « Un Iran avec des capacités nucléaires menacerait la paix et la stabilité mondiales, ainsi que la sécurité des pays de la région, dont celle d’Israël », a-t-il affirmé.

Revenant sur la création d’une zone exempte d’armes nucléaires (ZEAN) au Moyen-Orient, qui devait faire l’objet d’une Conférence en 2012 conformément au Programme d’action de la Conférence d’examen du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP)de 2010, le représentant a indiqué que « l’expérience internationale avait prouvé que de telles zones ne pouvaient émaner que de la région, et par le biais de négociations ». Soulignant la nécessité de bâtir une confiance réciproque entre les pays, il a plaidé en faveur d’une approche étape par étape, tout en regrettant l’absence d’un forum régional permettant de développer un dialogue constructif.

En conclusion, il a indiqué que son pays continuerait de multiplier les contacts avec le Facilitateur de la Conférence sur une ZEAN au Moyen-Orient, souhaitant que les « voisins arabes » soutiennent un dialogue direct avec Israël, fondé sur le consensus, au lieu de soumettre à la Première Commission un projet de résolution biaisé.

M. MICHAEL BIONTINO (Allemagne) a souligné les conséquences humanitaires catastrophiques de l’usage des armes nucléaires, rappelant que l’élimination totale de ces armes restait une priorité de son pays.

Reconnaissant les efforts déployés pour diminuer les arsenaux des puissances militaires, il a défendu un désarmement « étape par étape », estimant que les États dotés avaient fourni aux États non dotés les garanties de sécurité négatives, en conformité avec leurs obligations nées du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP).

Préoccupé par le risque de voir des armes nucléaires tomber aux mains d’organisations terroristes et considérant que ce risque s’était accru ces dernières années, le représentant a défendu un renforcement de la non-prolifération, avec, en premier lieu, le lancement de négociations sur un Traité interdisant la production de matières fissiles à des fins militaires et l’entrée en vigueur du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires (TICEN).

M. MOHAMMED SULTAN AL-KUWARI (Qatar) s’est félicité de la tenue le 26 septembre dernier de la première Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale consacrée au désarmement nucléaire. « Cette vision optimiste ne doit pas nous faire oublier le recul enregistré l’année dernière avec le report de la Conférence sur la création d’une zone exempte d’armes nucléaires (ZEAN) au Moyen-Orient », a-t-il souligné, avant de déplorer « qu’un État ait refusé de participer à la Conférence et de créer une ZEAN dans la région ».

Rappelant que l’organisation de cette Conférence était prévue par le Programme d’action de la Conférence d’examen de 2010, il a souligné les risques de voir la crédibilité du TNP remise en cause, faute de mise en œuvre du Programme d’action. « La création d’une ZEAN au Moyen-Orient est une nécessité, mais l’échec est la responsabilité d’Israël qui n’a pas adhéré à l’idée de cette ZEAN, ni au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires », a-t-il ajouté, avant de s’interroger sur la capacité de la communauté internationale de créer un monde sans armes nucléaires, alors que des États dotés n’ont pas adhéré au TNP. Pour le représentant, l’une des mesures les plus importantes est donc que les États dotés qui ne l’ont pas fait adhèrent au TNP.

S’inquiétant des possibilités de voir des engins nucléaires tomber aux mains d’organisations terroristes ou d’acteurs non étatiques, le représentant a rappelé que son pays avait adhéré à tous les instruments juridiques internationaux sur les armes de destruction massive. En conclusion, il a rappelé l’équilibre entre les trois piliers du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNT), insistant sur le droit inaliénable des États parties à l’usage pacifique de l’énergie nucléaire.

M. BASHAR JA’AFARI (République arabe syrienne) a émis le vœu de voir la Réunion de haut niveau de l’Assemblée générale sur le désarmement nucléaire être le point de départ du désarmement complet et de l’universalisation du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP). L’élimination totale des armes nucléaires est, pour la délégation, le seul moyen de prévenir leur utilisation.

Mais le risque d’utilisation est lié à celui de la prolifération, verticale ou horizontale. Ce risque s’aggrave lorsque certains États menacent de recourir à ces armes pour servir leurs intérêts politiques, a expliqué le représentant. La communauté internationale doit également faire pression sur Israël afin qu’il adhère, en tant qu’État doté, au TNP et mettent ses installations sous le contrôle de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), a-t-il encore demandé.

M. Ja’afari a également accusé Israël de détenir 840 kg d’uranium à usage militaire, de quoi produire 200 tonnes d’ogives nucléaires, a-t-il dit. Israël prospecte en outre pour obtenir des minerais dans les territoires palestiniens, notamment dans le Néguev, où il produit par ailleurs de l’eau lourde. Les têtes nucléaires quant à elles sont équipées dans la ville de Yod vat. Tous ces centres et villes ne sont soumis à aucun contrôle de l’AIEA, ne sont matière à aucun rapport dans la presse internationale ou aux Nations Unies. Les États qui prétendent avoir des préoccupations sur le nucléaire restent étrangement silencieux sur ces faits, a-t-il observé.

Pourtant, les dirigeants israéliens s’arrogent le droit de critiquer les États parties au TNP, alors qu’Israël n’y est pas partie. C’est le summum de la politique du deux poids deux mesures. Il est temps que les États qui protègent le « flou nucléaire » israélien sachent que cette politique ne mène à rien. Ils devraient au contraire faire pression sur ce pays pour qu’il adhère au TNP, car c’est la seule manière de dénucléariser la région, a conclu le représentant.

M. MOSTAFA SHISHECHIHA (République Islamique d’Iran) a déclaré que l’existence de milliers d’armes nucléaires menace la paix et la sécurité internationales. L’attitude de certains États nucléaires et le concept stratégique de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) de 2010, qui justifie l’utilisation ou la menace d’utilisation de ces armes, sont de flagrantes violations de leurs obligations internationales et doivent être abandonnés. Pour ces raisons, le représentant a appelé, en particulier les États-Unis à se conformer immédiatement à ses obligations au regard du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), cesser toute modernisation des armes et usines nucléaires, renoncer à la recherche et au développement de nouvelles armes, cesser de menacer les États non dotés, retirer leurs armes des territoires d’autres États et cesser de tenir leurs ogives nucléaires en état d’alerte.

Le représentant a également observé que les États dotés ont violé l’article 1 du TNP interdisant le transfert d’armes nucléaires vers des États non dotés. Par la suite, les États récipiendaires ont, à leur tour, violé l’article 2 sur l’interdiction de recevoir des armes nucléaires. Le Canada, un des rares pays à avoir voté contre la résolution de l’Assemblée générale créant une zone exempte d’armes nucléaires (ZEAN) au Moyen-Orient, qui continue de se taire sur les dangers de l’arsenal nucléaire israélien, qui viole ses obligations internationales en se mettant sous le parapluie nucléaire de l’OTAN, montre à quel point sa position sur le nucléaire est hypocrite et incohérente, a-t-il déploré.

Le transfert d’armes vers des États non parties au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), en particulier au Moyen-Orient, contribue à l’émergence de nouveaux détenteurs d’armes nucléaires dans une région aussi instable, a observé le représentant, estimant qu’il s’agit là aussi d’une violation du TNP. Dans ce contexte, Israël doit répondre à l’appel de la communauté internationale et accélérer son adhésion audit Traité et placer ses installations sous le régime de sauvegarde et de contrôle de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Il faut promouvoir la non-prolifération de manière équilibrée et non discriminatoire, a-t-il estimé en conclusion.

M. Shishechiha a également estimé que le désarmement est une responsabilité commune mais différenciée. Les récentes préoccupations sur les conséquences humanitaires des armes de destruction massive devraient pousser les efforts vers leur éradication complète, a-t-il ajouté. C’est pour cela que la délégation attend le soutien des États au projet de résolution déposé par l’Iran, au nom du Mouvement des pays non alignés sur le suivi du Sommet de haut niveau de l’Assemblée générale. En ce qui la concerne, les activités nucléaires de la République islamique d’Iran sont de nature et pour des buts pacifiques, a assuré son représentant, soulignant les engagements pris par son pays à la Conférence de Genève sur son programme nucléaire.

Source ONU