L'intention du Trésor d'augmenter les frais de scolarité dans les établissements d'enseignement supérieur a enragé les étudiants car bon nombre d'entre eux ont déjà des difficultés à les financer. Pour les étudiants des kibboutz: « Les écarts vont se développer et l'éducation ne sera pas accessible à tout le monde"
L'Association des étudiants a annoncé hier ( lundi ) qu'une réunion avec des fonctionnaires du Trésor leur a fini avec un ultimatum : si les élèves ne sont pas d'accord pour élever les frais de scolarité, le budget de l'enseignement supérieur sera coupé et les frais de scolarité seront augmentés unilatéralement. Ce message a suscité l'ire des étudiants à travers le pays.
Le président de l'Union des étudiants, Ram Shefa, a déclaré: « Je paie près de 11 milles shequels par an pour les frais de scolarité. Je travaille pour l'Association et je recevoir le salaire minimum. Si vous décidez finalement d'augmenter les frais de scolarité, cela aura pour effet que les études superieurs ne seront plus accessibles aux pauvres. "
Ram explique que les étudiants d'aujourd'hui doivent travailler pour payer leur études, maintenant la tâche sera encore plus difficile », car il est le coût de la vie étudiante est très élevé, et cela devient impossible a financer pour un étudiants qui n'a pas d'aide parentale. Cet été, je vais devoir trouver un autre emploi pour m'en sortir car je dois financer les déplacements, la nourriture, les vétements et le loyer sans oublier biensur les frais de scolarité ".
« Aujourd'hui, sans diplôme est très difficile d'avancer dans la société. Tout le monde parle d'investir dans l'éducation, mais vous faites exactement le contraire."
Yair Lapid, ministre des Finances, a promis de faire de l'enseignement supérieur une priorité nationale et de veiller à la classe moyenne. " Nous demandons au ministre des Finances de s'opposer à cette initiative qui apportera un préjudice à l'éducation et à l'enseignement en Israël ", la population éstudiantine en Israël est sur ses gardes. Nous avons l'intention de lutter pour la préservation de l'enseignement supérieur et de l'éducation. "
Le ministère des Finances a déclaré, en réponse aux étudiants que « le ministère des Finances accorde une grande importance à l'enseignement supérieur. Il faudra prendre des décisions difficiles. Maintenant, nous sommes dans le processus d'élaboration du budget qui sera soumis en premier lieu au ministre des Finances. Aucune décision n'a été prise au sujet de l'enseignement supérieur, le sujet sera discuté lors des audiences publiques sur les priorités budgétaires.
Itai bar, une étudiante de 25 ans qui étudie les sciences politiques à l'université Ben Gourion est en colère à propos de l'ultimatum. "Le projet de loi est simple: je gagne NIS 2.000 par mois et paie les frais de scolarité estimée à 11 milles shekels. Si je ne reçois pas d'aide de mes parents, je vivrais dans la rue !" .
"Ils ont promis de protéger l'éducation et de l'enseignement supérieur, et maintenant, ils nous sacrifient. Nous ne demandons pas de bourses ou d'étude gratuite, comme c'est le cas dans certains pays dans le monde, mais nous ne pouvons pas accepter une hausse des frais qui sont deja enormes. Si les frais de scolarité augmentent de 2000 shequels par an, c' est une somme importante pour nous, ils veulent que les étudiants souffrent de la faim ? alors allez-y ".
Le président de l'Union des étudiants de l'Université hébraïque, a expliqué: "En tant qu'étudiants, luttant dur contre les coupures dans l'enseignement supérieur et contre le désir d'élever les frais de scolarité. Une éducation de qualité en Israël apportera des changements sociaux, cela pourrais etre un moteur pour la croissance. "
Un pourcentage très élevé d'étudiants travaillent pour des salaires faibles et la hausse des frais de scolarité va ajouter des difficultés aux difficultés qu'ils ont déjà.... faire face au coût de la vie est tout simplement impossible. Bientot, les riches seulement pourront etre étudiants en Israël. "
Source Koide9enisrael