dimanche 26 janvier 2020

Trump promet son Plan de Paix dans les jours à venir


Le président américain Donald Trump a annoncé jeudi qu'il dévoilerait son plan pour mettre fin au conflit israélo-palestinien avant la visite la semaine prochaine à Washington du Premier ministre Benjamin Netanyahu et de son rival Benny Gantz. "C'est un excellent plan", a-t-il déclaré aux journalistes à bord d'Air Force One.........Analyse.........

Concocté depuis le printemps 2017 dans le plus grand secret, ce projet, dont la publication a été maintes fois reportée, est déjà jugé mort-né par les Palestiniens.
Le volet économique a été présenté en juin: 50 milliards d'investissements internationaux dans les Territoires palestiniens et les pays arabes voisins sur dix ans.
Mais les dirigeants palestiniens, qui refusent de discuter avec l'administration Trump depuis que le président américain a reconnu Jérusalem comme capitale d'Israël, ont rejeté par avance le plan américain qui semble devoir enterrer la solution à deux Etats jusqu'ici privilégiée par la communauté internationale.
A bord de l'avion présidentiel, Donald Trump s'est félicité que MM. Netanyahu et Gantz aient tous les deux accepté de se rendre à la Maison Blanche alors qu'ils sont en campagne en vue des élections du 2 mars. 
"Nous avons les deux candidats qui viennent, c'est du jamais vu", a-t-il a souligné.
Selon la Maison Blanche, Benjamin Netanyahu est attendu à Washington mardi, jour où, par ailleurs, les députés israéliens doivent commencer à discuter de la demande d'immunité du chef du gouvernement, inculpé pour "corruption" dans trois affaires.
Interrogé sur d'éventuels contacts entre son administration et les Palestiniens, M. Trump est resté évasif. "Nous leur avons parlé brièvement", a-t-il répondu, sans autres précisions.
"Je suis certain qu'ils réagiront peut-être de manière négative au début, mais c'est en réalité très positif pour eux", a-t-il ajouté.

Le plan de paix de l’administration Trump sera historique, dit Nétanyahu

« J’ai bon espoir que nous sommes au seuil d’un moment historique pour notre État », a déclaré M. Nétanyahou dans un communiqué à propos du projet de paix américain.  
« Une opportunité de la sorte n’arrive qu’une seule fois dans l’histoire et nous ne pouvons pas la rater […] J’ai bon espoir que nous sommes au seuil d’un moment historique pour notre État », a-t-il ajouté.
« Aujourd’hui, nous avons à la Maison-Blanche le plus grand ami qu’Israël ait jamais eu et donc la plus grande opportunité que nous ayons jamais eue », a ajouté le premier ministre israélien à propos de ce plan, déjà rejeté par les Palestiniens qui jugent l’administration Trump trop pro-israélienne.
Les États-Unis avaient déjà présenté en juin les grandes lignes économiques de leur plan qui prévoit environ 50 milliards d’investissements internationaux dans les Territoires palestiniens et les pays arabes voisins sur dix ans. Mais les détails concrets de ce projet et son éventuel volet politique demeurent le sujet de spéculations.

- Encore secret-

Benny Gantz, le chef de l’opposition israélienne et rival de M. Nétanyahou aux législatives de mars, doit aussi se rendre dans la capitale américaine pour ces discussions, auxquelles les Palestiniens disent ne pas avoir été conviés. « J’ai eu de nombreuses rencontres et discussions sur le “Plan de paix” avec les conseillers du président, des responsables de la Maison-Blanche et mon ami l’ambassadeur (américain à Jérusalem) David Friedman […] Le contenu de nos échanges comme les détails du plan resteront secrets pour le moment », a déclaré samedi soir à Tel-Aviv M. Gantz.  
« Mais je peux déjà vous dire que le “Plan de Paix”, conçu par le président Trump marquera l’histoire comme un jalon important permettant à différents acteurs au Moyen-Orient d’aller enfin de l’avant avec un accord régional historique », a ajouté M. Gantz qui doit rencontrer Donald Trump lundi à Washington.

- Accord "déjà mort" -

L'Autorité palestinienne a réitéré jeudi son rejet catégorique du projet de paix de la Maison Blanche.
"L'accord du siècle que le président Trump pourrait annoncer est déjà mort", a déclaré le porte-parole du président palestinien Mahmoud Abbas à l'issue d'une rencontre de ce dernier avec le président russe Vladimir Poutine.
"Nous rejetons absolument ce que l'administration Trump a réalisé jusqu'à présent (...) Notre position est claire: Israël doit mettre fin à l'occupation des terres palestiniennes en vigueur depuis 1967", a ajouté Nabil Abou Roudeina.
Mercredi, le président Abbas avait souligné "l'importance du rôle français et européen pour sauver le processus politique", lors d'une rencontre avec le président français Emmanuel Macron qui s'est rendu à Ramallah, siège de l'Autorité palestinienne.
"Quelque processus de paix que ce soit n'est possible que si les parties en présence veulent bâtir la paix, alors la France aidera et dans le rôle qui doit être le sien et sera le sien", a affirmé M. Macron cette semaine à Jérusalem.
C'est le vice-président américain Mike Pence, de passage à Jérusalem pour les commémorations de la libération du camp nazi d'Auschwitz il y a 75 ans, qui a annoncé la visite prochaine de M. Netanyahu à la Maison Blanche pour évoquer "la perspective d'une paix en Terre sainte".
Le plan annoncé par Donald Trump en campagne était attendu à l'automne 2019, après les élections israéliennes de septembre.
Mais ce scrutin, qui a opposé Benjamin Netanyahu à l'ancien chef de l'armée Benny Gantz, n'a pas débouché, comme lors des élections précédentes d'avril, sur la formation d'un gouvernement, d'où la tenue de nouvelles législatives début mars.
"Nous n'avons pas de meilleur ami que le président Trump", a réagi M. Netanyahu.
"Avec tant d'amis à la Maison Blanche, nous devrions arriver à un consensus le plus large possible, afin d'assurer la sécurité et la paix d'Israël", a-t-il ajouté.
Benny Gantz "a également accepté l'invitation du président", selon la Maison Blanche qui n'a pas précisé si sa visite interviendrait le même jour.

Pas de pourparlers entre l'Autorité Palestinienne et les Etats-Unis sur le plan de paix de Trump

Un haut responsable palestinien a nié vendredi que l'Autorité palestinienne ait eu des discussions avec les Etats-Unis sur l'"Accord du siècle" du président américain pour le Moyen-Orient.
Nabil Abu Rudeinah, porte-parole de la présidence palestinienne, a déclaré dans un communiqué qu'"il n'y a pas eu le moindre entretien avec l'administration américaine, ni de brefs échanges, ni de discussions approfondies".
Il faut dire que les palestiniens eux meme ont refusé le plan de paix, sans meme le connaitre.
Comme depuis une soixantaine d'année, les palestiniens ont montré qu'ils ne cherchent pas la Paix, surtout pas, cela mettrai fin aux nombreux priviléges dont ils bénéficient de la part des pays européens, des pays arabes, de l'ONU, de l'UNESCO etc.....
M. Abu Rudeinah a également démenti les informations relayées dans les médias selon lesquelles le plan de paix proposé par les Etats-Unis aurait été brièvement discuté par les Etats-Unis et l'Autorité palestinienne.
Hazem Qassem, porte-parole du mouvement terroriste islamiste Hamas, a déclaré dans un communiqué de presse que tout plan américain qui porte atteinte aux droits légitimes du peuple palestinien "ne passera jamais".

Source TV5 Monde & Xinhuanet & La Presse & Koide9enisrael
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