En 2018, les escroqueries aux bitcoins, ethers ou litecoins ont fait perdre 55 millions d'euros aux épargnants français via un important circuit de blanchiment orchestré depuis Israël avec la complicité de certains groupes mafieux chinois.......Enquête........
La folie des cryptomonnaies continue. Alors que la capitalisation boursière des bitcoins, ethers ou ripples atteint les 120 milliards de dollars, les particuliers sont de plus en plus nombreux à investir dans ces monnaies virtuelles. Mais, à l’instar du marché des changes (Forex), des diamants ou des terres rares, celles-ci font l’objet d’un nombre croissant d’arnaques.
En 2018, en France, 1.141 épargnants ont perdu 55 millions d’euros à cause des escroqueries aux cryptomonnaies, selon l’Autorité des marchés financiers (AMF). Un phénomène qui a également entraîné l’ouverture de plusieurs dizaines d’informations judiciaires pour escroquerie en bande organisée et blanchiment, concernant ces fraudes principalement orchestrées depuis Israël.
"Fin 2017, les arnaques aux diamants ont été peu à peu remplacées par celles aux cryptomonnaies, indique Claire Castanet, directrice des relations avec les épargnants de l’AMF.
Leur développement est exponentiel et elles touchent tous les types de personnes : des chômeurs, des cadres, des retraités..."
Le procédé mis au jour par les policiers et gendarmes qui traquent ces escroqueries 2.0 est à chaque fois le même. Des épargnants, en quête de rendements élevés, tombent sur des sites Web proposant de gagner beaucoup d’argent et très vite.
Ils remplissent alors un formulaire en ligne et renseignent leurs coordonnées. Ces fichiers sont ensuite vendus entre 20 et 100 euros à des centres d’appels en Israël.
Leurs pseudo-conseillers financiers contactent alors les futures victimes. "Les escrocs jouent la proximité, ils tutoient les épargnants, utilisent des numéros de téléphone délocalisés via des fournisseurs VoIP pour leur faire croire qu’ils appellent depuis la France, précise un gendarme qui enquête sur ces fraudes. Ils ont aussi des sites Internet régulièrement mis à jour depuis Madagascar ou l’Afrique francophone.
Ils veulent montrer que leurs sites sont sérieux et régulièrement actualisés."
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