L’ambassade d’Israël au Vietnam, le Centre de coopération intellectuelle du Vietnam (VICC) et la Compagnie des livres Alpha Books ont présenté, le 26 août, à Hanoï, la traduction du livre de l’auteur américain Seth M. Siegel...
L'ouvrage intitulé «Solution israélienne pour un monde en pénurie d’eau» a répondu aux questions : Pourquoi Israël est-il devenu une superpuissance de l’eau ? Qu’avons-nous à apprendre de ce pays ?
Bien que le Vietnam soit doté d’un réseau dense de rivières, il doit subir les fortes conséquences de la sécheresse et de la salinisation qui ont ravagé le delta du Mékong et les hauts plateaux du Centre en 2015 et 2016. En outre, la pollution des ressources en eau et la faible gestion des ressources en eau potable ont entraîné un paradoxe : manque d’eau potable et excès d’eau salée. L'Association internationale des ressources en eau (IWRA) a donc classé le Vietnam dans la liste des pays en pénurie d’eau potable.
Cependant, Israël - un pays à 60% désertique et dont la population a décuplé depuis 1948 - a non seulement assez d’eau pour ses propres besoins mais en exporte même chez ces voisins. Il exporte même pour des milliards de dollars chaque année de poivrons, tomates, melons et d’autres produits nécessitant beaucoup d’eau.
Lors de la présentation dudit livre, le spécialiste Asher Shmuel Azenkot, du ministère israélien de l'Agriculture, a partagé des expériences de son pays pour économiser cette ressource telles que mise en place d’une planification centralisée, ajustement du prix, éducation des citoyens, utilisation d’un système d’irrigation au goutte-à-goutte, recyclage des eaux usées pour les cultures.
Avec des centaines d'entretiens et d'études approfondies, l'auteur de ce livre, l'Américain Seth M. Siegel, a décrit dans le détail les moyens qu'Israël a utilisés dans la gestion de la ressource en eau.
Source Le courrier du Vietnam