Juste à temps pour Pourim, la fête juive célébrant la rédemption du peuple juif d’une tentative de génocide dans l’ancienne Perse, le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, aurait été hospitalisé mercredi dans un état critique. Selon des rapports de medias arabes, Khamenei a été amené d’urgence dans un hôpital de Téhéran après que plusieurs de ses organes vitaux aient déjà échoués...
Les rapports ajoutent que le chef haineux de l’Iran a subi une intervention chirurgicale et reste dans un état critique.
Récemment, il a été rapporté qu’il souffrait d’un cancer de la prostate qui s’est propagé à d’autres parties de son corps, et qu’en raison de son mauvais état de santé il avait largement cessé de participer à des événements publics.
L’hospitalisation intervient quelques jours après que le premier ministre Benyamin Netanyahou se soit adressé au Congrès américain pour rappeler la menace que représente l’Iran pour Israël et le monde, exhortant l’Amérique à éviter de signer un mauvais accord sur le nucléaire de la dictature islamique.
Prêtant une certaine crédibilité aux rapports est le fait que le compte Twitter officiel de Khamenei n’a pas été actualisé depuis le discours de Netanyahou mardi, quand il avait écrit que « les USA sont maintenant face à un dilemme. Ils doivent ou arrêter les services illimités à Israël ou perdre plus face au monde. »
Khamenei a menacé Israël de destruction à de nombreuses reprises dans le passé.
En octobre dernier, il a utilisé son message annuel aux pèlerins du Hajj à la Mecque pour appeler les musulmans à l’unité pour « annihiler » Israël.
En novembre dernier, il a lancé une série de tweets anti-israéliens, écrivant « ce régime barbare, de loups et infanticide d’Israël qui n’épargne aucun crime n’a aucun remède, à part être anéanti. »
Khamenei a exigé que l’Iran soit autorisé à augmenter à 190 000 le nombre de ses centrifugeuses dans l’accord en cours d’élaboration, un nombre qui lui permettrait de produire un arsenal nucléaire en quelques semaines.
Et pourtant, il a été révélé en novembre dernier que le président américain Barack Obama avait envoyé des lettres secrètes à Khamenei dans une ouverture à la recherche d’une alliance et d’une coopération contre l’Etat Islamique en Irak et en Syrie.
L’Iran est le plus grand état parrain du terrorisme dans le monde, et comme l’a noté Netanyahou dans son discours, a pris le contrôle du Yémen via les Houthis, du Liban via le Hezbollah, de l’Irak en prenant un rôle de premier plan dans la lutte contre ISIS, et de la Syrie, en soutenant activement le dictateur Bachar al-Assad.
Source JerusalemPlus