A quelques jours des législatives, la bourse de Tel Aviv enregistre de nouveaux records de hausse: la baisse des taux d’intérêt entretient l’euphorie. La Bourse de Tel Aviv a battu de nouveaux records de hausse au cours du mois de février. Tel Aviv suit donc l’exemple du Nasdaq qui vient aussi de battre son record de 2000. C’est bien avant l’annonce de la baisse des taux d’intérêt, fin février, que l’optimisme avait gagné les investisseurs de Tel Aviv...
TEL AVIV DANS LE VERT EN FÉVRIER
Au cours des deux premiers mois de 2015, le montant des capitaux levés par les entreprises israéliennes à Tel Aviv a atteint la somme record de 10 milliards de shekels : il s’agit d’une augmentation de 22% par rapport aux fonds levés durant la même période de l’année précédente.
Parmi les principales sociétés qui ont levé des capitaux, on trouve : le groupe Derek (énergie) qui a levé 800 millions de shekels, Azrieli (centres commerciaux) qui a levé 623 millions de shekels, et Eldan (voitures de location) qui a levé 313 millions de shekels. Le niveau des transactions a aussi augmenté de 6% en février par rapport au mois précédent.
Résultat de l’euphorie boursière de ce mois de février : les principaux indices ont connu de nouveau records. L’indice TA-25 a fait un bond de 6% en février alors que l’indice TA-100 des 100 valeurs les plus importantes, a augmenté de 7%.
WALL STREET ATTIRE LES START-UP ISRAÉLIENNES
Lorsque le marché local n’est pas suffisant pour lever des fonds, les jeunes pousses israéliennes se tournent vers le Nasdaq de New-York. Pour beaucoup de start-up israéliennes, s’introduire sur un des marchés technologiques le plus réputé, est devenu un passage obligé.
À New York, les firmes israéliennes y trouvent les principaux investisseurs qui sont souvent disposés à prendre des risques financiers plus importants qu’ailleurs. Ces jours ci, le Nasdaq a retrouvé son niveau record du printemps 2000, ce qui attire davantage des firmes du monde entier, notamment des entreprises chinoises et des start-up d’Israël.
Dans un article consacré au Nasdaq, le quotidien français Les Echos constatait cette semaine que « depuis la création du Nasdaq, un lien privilégié existe entre les jeunes pousses de Tel-Aviv et certains investisseurs new-yorkais – le nombre d’IPO au Nasdaq est la preuve de leur partenariat. Si on en recense 75 actuellement, des centaines de sociétés israéliennes se sont financées ces vingt dernières années grâce au Nasdaq ».
Et conclure : « La pratique est tellement commune que certains, à Tel-Aviv, s’inquiètent de voir autant de leurs plus belles promesses s’envoler de l’autre côté du globe. Car se coter au Nasdaq, c’est basculer dans un autre monde ».
Jacques Bendelac (Jérusalem)
Source Israel Valley