mardi 31 mars 2015

Netanyahou : « l’accord émergent est une récompense pour l’agression de l’Iran »


Alors que l’Iran et le groupe P5+1 font face à moins de deux jours pour parvenir à un accord cadre sur le nucléaire, le premier ministre Benyamin Netanyahou à une nouvelle fois attaqué lundi l’accord émergent, en disant qu’il servirait comme « une récompense pour l’agression de l’Iran. »...
 

Netanyahou, qui a maintenu une position farouche contre un Iran nucléaire, a averti qu’Israël et d’autres états « modérés et responsables » du Moyen Orient seront les premiers à être affectés par un accord qui se dégage dans les négociations en cours en Suisse.
« L’accord émergent à Lausanne envoie le message qu’il n’y a pas de coût pour l’agression, au contraire, il y a une récompense pour l’agression de l’Iran, » a déploré le premier ministre.
En ce qui concerne les récents troubles au Yémen, Netanyahou a critiqué les négociateurs du groupe P5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, Grande-Bretagne, France et Allemagne) pour « fermer les yeux » sur les rebelles Houthi soutenus par l’Iran qui continuent à occuper plus de territoire dans leur quête pour prendre le contrôle du pays.
Netanyahou a souligné qu’Israël continuerait à résister à toutes les menaces contre l’état juif.
« Nous ne fermerons jamais les yeux et nous allons continuer à agir contre toute menace dans chaque génération, et bien entendu dans cette génération, » a-t-il promis.
Pendant ce temps, en Suisse, un diplomate occidental a déclaré lundi qu’il y a trois points d’achoppement majeurs qui doivent être résolus si l’Iran et le P5+1 doivent obtenir un accord-cadre avant la date limite du 31 mars, et il est difficile de savoir si ces différences seront comblées.
Le diplomate a déclaré que les questions les plus difficiles étaient liées à la durée de toutes les limites sur les activités nucléaires iraniennes après les 10 premières années, la levée des sanctions de l’ONU et leur restauration en cas de non-respect de l’accord par Téhéran.
« Il ne peut y avoir d’accord si nous n’avons pas de réponses à ces questions, » a déclaré le diplomate sous couvert d’anonymat. « Le sentiment est que si les choses doivent se passer, c’est maintenant que les pièces vont s’emboîter. Il y a un moment où vous devez dire oui ou non. »
Les ministres des affaires étrangères de l’Iran et des « six puissances mondiales » se sont rencontrés lundi dans un dernier effort pour un accord préliminaire avant la date limite pour esquisser un accord pour mettre fin à l’impasse nucléaire entre la dictature islamique iranienne et l’Occident.
Source JerusalemPlus