S’il faut à Pourim, laisser éclater sa joie, on ne doit pas pour autant oublier les plus démunis. Mais pourquoi plus spécialement à Pourim qu’à une autre fête ? La source de cette Mitsvah, qui fait partie des obligations du jour, se trouve dans la Meguilat Esther ...
« … les jours où les Juifs avaient obtenu rémission de leurs ennemis, et le mois où leur tristesse s’était changée en joie et leur deuil en fête, à en faire des jours de festin et de réjouissances, et une occasion d’envoyer des présents l’un à l’autre et des dons aux pauvres … ».
En fait, cette Mitsvah doit permettre aux personnes dénuées de ressources financières de pouvoir célébrer décemment, comme les autres, la fête de Pourim.
Mais il ne s’agit certainement pas de charité. Scrupuleusement respectée, comme tous les autres préceptes de Pourim, elle exprime la solidarité qui doit exister entre tous les membres du peuple juif et elle permet également à chacun d’entre nous de s’élever spirituellement.
La Mitsvah doit être accomplie tant par l’homme que par la femme et le don doit être présenté à un minimum de deux personnes. Un pauvre devra, lui aussi, s’acquitter de ce commandement dans la mesure de ses moyens, bien entendu. C’est le geste qui compte.
Et puis, contrairement au reste de l’année, il est bon de donner à tous ceux qui tendent la main pour recevoir une aumône. On se montre moins regardant ce jour là.
Source Chiourim