Ainsi le président de l'Autorité Palestinienne a pris la décision d'accoupler son Fatah avec le Hamas. Un bombardement médiatique permanent a persuadé une bonne partie de l'opinion française que seules les implantations juives au sein de territoires disputés, saisis par Israël dans le cadre d'une guerre qui lui fut imposée, seraient l'obstacle à la paix...
Il convient donc de rappeler des faits indiscutables : depuis plus de 65 ans, et jusqu'à ces derniers jours, la partie arabe refuse avec constance de reconnaître Israël comme l'État du peuple juif. C'est pourtant ainsi que l'ONU a décidé de partager la Palestine en novembre 1947. Le Hamas, filiale des frères musulmans, est non seulement une organisation considérée comme terroriste par l'Europe et les États-Unis, mais encore un parti antisémite qui inscrit expressément à l'article 7 de sa charte coranique : « Quand les juifs se cacheront derrière les rochers, les rochers, diront : Ô musulmans, ô Abdallah, il y a un juif derrière moi, viens le tuer.» Deux conclusions découlent de ces observations : les Arabes de Palestine ne perdront définitivement jamais une occasion de perdre une occasion, pour autant qu'ils soient réellement intéressés à l'édification d'un nouvel état arabe et musulman et non à la destruction du seul Etat Juif. Lorsque l'Europe réagit aussi mollement à une aussi mauvaise nouvelle, ne fait-elle pas la preuve d’une mollesse métaphysique à l’égard de la radicalité arabo-musulmane qui explique grandement l'état dans lequel elle se trouve ?
Source Valeur Actuelle