jeudi 9 janvier 2014

Qui sont ces Israéliens qui Gagnent plus de 50.000 $ par Mois ?


Les plus hauts salaires en Israël travaillent dans la finance, les télécommunications et le high-tech. Dans la plupart des cas, tout lien entre le niveau des salaires et les profits générés par les société est purement fortuit. Un revenu annuel de 3 millions de shekels ( $ 860 000 ), c’est ce qu’il fallait pour entrer dans le panthéon de la richesse en 2011 en Israël.



Des centaines de cadres de haut niveau font partis de ces 0,1% de la population active. La quasi-totalité d’entre eux évoluent dans trois secteurs d’activité: la finance (banques et assurances), les télécommunications (opérateurs cellulaires) et la haute technologie. Dans les hauteurs du classement, il ne figure qu’un seul représentant de l’industrie (Coca -Cola ) et un seul représentant du secteur de la santé (l’Hôpital Universitaire Hadassah, où la médecine privée a permis à de nombreux médecins de faire fortune, poussant l’hôpital au bord de la faillite).
Ces données font parties des conclusions de Galit Ben Naim , un économiste du ministère des Finances, qui a analysé les 0,1 % de salariés les plus nantis. Le revenu mensuel moyen au sein de ce groupe est de 190.000 shekels ($ 54 000 ) – et la plupart d’entre eux ont un revenu provenant d’autres sources, comme les plus-values immobilières.
Le secteur financier tient le haut du pavé. Une seule entreprise (apparemment la Bank Hapoalim ) serait pourvoyeuse de 10% des employés du secteur parmi les 0,1 % de salariés les mieux rémunérés. Concernant les fonctions, les directeurs financiers sont les mieux rétribués avec en moyenne 230 000 shekels par mois. Leurs salaires ont bondi de 36% quand les bénéfices de la banque ont augmenté de seulement 3,7 . Ce qui semble indiquer que toute connexion entre rémunération et performance est purement fortuite quand il s’agit de la partie supérieure des 0,1 des hauts-revenus
A l’inverse une baisse des profits de 25% dans l’industrie des télécommunications, a entraîné une diminution des salaires des cadres supérieurs de 27 %. Ce phénomène s’explique par les nouvelles réglementations qui ont facilité une ouverture du secteur à la concurrence et une baisse significative des prix.
Dans le même temps, les 27 sociétés high-tech, dont les représentants font partis de ces 0,1%, ont augmenté leurs profits de 48% pour atteindre une moyenne de 1,2 milliards de shekels par entreprise.

Source Israel Valley