jeudi 16 janvier 2014

Mille infiltrés doivent se présenter au centre de Holot


Les services de l’immigration ne cessent de redoubler d’efforts pour diriger les migrants clandestins africains, qui errent dans les villes israéliennes, vers le centre de détention ouvert de Holot dans le désert du Néguev. Environ 1000 sommations ont été envoyées au cours des trois dernières semaines demandant aux immigrés clandestins de se rendre à Holot dans les 30 jours. La loi stipule que les migrants illégaux qui ne se présenteront pas au centre de détention dans les 30 jours suivant la réception de la convocation seront arrêtés au bout de 48 heures.



Les fonctionnaires des services de l’immigration pensent que la majorité des migrants ne se rendront pas au centre, la police se prépare donc à devoir procéder à des arrestations massives. La police espère que les migrants récalcitrants se laisseront arrêter sans violence.
En ce qui concerne les 50.000 migrants illégaux qui vivent dans le sud de Tel Aviv, la police craint des émeutes. Le maire de Tel Aviv, Ron Huldai craignait il y a quelques de la violence dans les rues, il avait declaree : « Je suis sur  que la manifestation de la place Rabin n’est que le début d’un processus qui va dégénérer et je crains la violence dans les rues dans les prochains jours.  Le gouvernement israélien doit déterminer la politique du gouvernement tout en allouant les budgets et les ressources pour faire face à tous les problèmes de la politique d’immigration , l’éducation , le bien-être , la sécurité personnelle et l’emploi ».
Les migrants ont publié une lettre collective à leurs employeurs ce lundi pour les remercier de leur patience pendant la grève qu’ils ont faite la semaine dernière.  » Nous savons que de nombreux employeurs ont subi des pertes financières lors de notre grève, nous nous excusons pour cela, notre but est d’envoyer un message au gouvernement : Respectez nos droits en tant que réfugiés « .
L’administration  de l’Immigration a bien specifiee « Les demandes sont transférés à un comité consultatif sur la question des réfugiés, dirigée par un représentant de la justice et conformément aux procédures concernant les demandeurs d’asile politique en Israël. Nous tenons à souligner que tout étranger qui a déposé une demande d’asile ne peut pas être expulsé tant que la demande est examinée ».
Le ministère de l’Intérieur examine des centaines de demandes d’asile en coordination avec le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés. Israël tente d’équilibrer la nécessité de contrôler ses frontières avec la nécessité de protéger les droits de l’homme de ceux qui entrent . Les candidats doivent prouver qu’ils courent le risque d’un préjudice personnel ou de persécution en cas de retour chez eux. Le gouvernement israelien ne cherche pas à fuir ses responsabilités, il cherche des solutions à un problème de taille. Je rappelle qu’Israël lutte pour son existence depuis des décennies et ne peut pas se permettre d’accepter des centaines de milliers d’immigrants clandestins. En tout etat de cause cette immigration doit être freinée et les sociétés israéliennes doivent cesser d’embaucher des immigrés clandestins.

Source Tel-Avivre