mercredi 15 janvier 2014

Les Brigades Abdallah Azzam promettent encore plus d’attaques contre le Hezbollah, Israël et l’Iran


Les Brigades Abdallah Azzam ont promis hier de multiplier les attaques contre l'Iran, le Hezbollah et Israël, moins de deux semaines après le décès en détention de leur chef Maged al-Maged, rapporte l'AFP.



« Son projet va continuer, si Dieu le veut, en frappant l'Iran, son parti (le Hezbollah, NDLR) et les agresseurs juifs (Israël, NDLR) et en défendant partout les sunnites opprimés », a annoncé le groupe jihadiste dans un communiqué diffusé sur Internet.
Il fustige également le Liban pour « détention arbitraire » d'islamistes et accuse les services de renseignements militaires d'être contrôlés par « le parti de l'Iran », en référence au Hezbollah. De plus, l'Iran « manipule toutes les institutions de l'État libanais pour protéger à la fois ses intérêts et ceux de son allié baassiste en Syrie », a dénoncé le groupe, en référence au régime du président Bachar el-Assad.
Il convient de rappeler que Maged al-Maged avait été identifié en 2012 comme étant l'« émir » des Brigades Abdallah Azzam, créées en 2009 et figurant sur la liste américaine des « organisations terroristes ».
Le groupe avait revendiqué l'attentat survenu en novembre dernier devant l'ambassade d'Iran, entraînant la mort de plus de 25 personnes. Après avoir fait état de son arrestation le 1er janvier, les autorités libanaises ont annoncé son décès en détention le 4 janvier, attribué à une insuffisance rénale.
Selon le communiqué publié par le groupe, Maged avait été placé en détention alors qu'il était « inconscient » et que son état nécessitait des soins intensifs. Le groupe n'accuse aucune partie en particulier mais affirme que « les dispositifs médicaux qui lui permettaient de respirer ont été retirés, et Dieu miséricordieux l'a accueilli en martyr ».
Le communiqué a été publié pour exprimer les condoléances après la mort de Maged qualifié de « prince du Levant, parti à la rencontre de son Dieu », et dont le décès « a empli nos cœurs de tristesse ».


Source L'Orient le jour