dimanche 18 juin 2017

Epilepsie : découverte de la molécule qui protège le cerveau

 
 
Nous savons depuis longtemps que les crises d’épilepsie sont provoquées par une activité anormale du cerveau. Cependant, jusqu’à récemment, les chercheurs ignoraient pourquoi certains cerveaux humains y étaient plus exposés que d’autres.......



Lorsque 800 enfants japonais avaient souffert de crises d’épilepsie en décembre 1997 après avoir regardé le même épisode de la série Pokémon, les scientifiques étaient alors incapables d’expliquer pourquoi eux seuls avaient été touchés.
Une nouvelle découverte scientifique faite par l’équipe du Professeur Hermona Soreq de l’Université Hébraïque de Jérusalem pourrait mener à un meilleur traitement préventif pour les individus à risque. Cette recherche publiée dans les Comptes-rendus de l’Académie Américaine des Sciences suggère que les cerveaux sains sont protégés par des micro-ARN, lesquels peuvent empêcher les gênes de relâcher des protéines spécifiques impliquées dans la provocation de crises d’épilepsie.
Afin de tester cette hypothèse, l’équipe du Professeur Soreq a développé une souris transgénique produisant des niveaux élevés d’un micro-ARN appelé miR-211, susceptible de protéger le cerveau contre des risques d’épilepsie.

Avec l’aide de chercheurs travaillant à l’Université Ben Gourion du Néguev en Israël et de l’Université de Dalhousie au Canada, les niveaux de miR-211 ont été progressivement baissés grâce à une molécule appelée doxycycline, jusqu’à ce que l’excès de micro-ARN dans le cerveau des souris soit supprimé.
Après quatre jours, les chercheurs ont remarqué que les souris traitées étaient devenues plus susceptibles de faire des crises d’épilepsie.
C’est donc en modifiant les doses de doxycycline que les chercheurs ont pu “activer” et “désactiver” la production de miR-211 et tester son influence sur l’épilepsie.
Ces résultats indiquent que le miR-211 pourrait avoir un rôle bénéfique de réduction des risques d’épilepsie chez ces souris. Cette découverte pourrait également s’appliquer aux humains, bien que cela reste encore à être prouvé. Maintenant que ces résultats ont été publiés, cette découverte pourrait bien mener à de nouveaux traitements pour prévenir cette maladie et même soigner les patients épileptiques.

Source SiliconWadi
Suivez-nous sur FaceBook ici:
Suivez nous sur Facebook...
Sommaire