"J'ai l'intention de faire une demande au président de la Knesset", le Parlement israélien, a déclaré mercredi M. Netanyahu, lors d'une conférence de presse à Jérusalem. Ce, "conformément à la loi", a-t-il ajouté, "afin de continuer à vous servir, pour le futur d'Israël."
Le 21 novembre, le procureur général Avichaï Mandelblit a annoncé l'inculpation de M. Netanyahu pour "corruption", "malversations" et "abus de confiance" dans trois affaires différentes.
Et le procureur Mandelblit a donné au Premier ministre jusqu'au 2 janvier pour présenter une demande d'immunité dans ces affaires.
La loi israélienne stipule que tout ministre étant poursuivi pénalement doit démissionner mais elle ne s'applique pas au Premier ministre. S'il peut rester en fonction, Benjamin Netanyahu ne jouit toutefois d'aucune immunité de la justice, d'où le fait qu'il souhaite la demander à la Knesset.
Cette demande doit en premier lieu être évaluée par une commission parlementaire, mais comme le Parlement a été dissous en vue des élections législatives du 2 mars, les troisièmes en moins d'un an en Israël, la demande de M. Netanyahu devra attendre l'issue du prochain scrutin avant d'être étudiée.
En décembre, Benjamin Netanyahu a annoncé quitter ses fonctions de ministre -de l'Agriculture, de la Diaspora et de la Santé- qu'il cumulait avec la fonction de Premier ministre, mais rester chef du gouvernement.
Dimanche, il a nommé l'ultra-orthodoxe Yaakov Litzman au poste de ministre la Santé.
Des juristes ont par ailleurs demandé à la Cour suprême de statuer sur le droit de M. Netanyahu à recevoir du président israélien Reuven Rivlin le mandat de former un gouvernement en dépit des charges qui pèsent contre lui.
Un panel de trois juges de la Cour suprême a commencé mardi à étudier cette question, indiquant que leur décision serait rendue à une date ultérieure, qu'ils n'ont pas précisée.
Source 7 Sur 7
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