Des Israéliens qui habitent à la frontière avec Gaza (sud) ont manifesté samedi soir à Tel-Aviv en réponse à l'escalade de violences qui a eu lieu la semaine dernière entre l'Etat hébreu et la bande de Gaza, demandant au gouvernement de "rétablir le sentiment de sécurité."......Détails........
"Nous ne sommes pas de la chair à canon", "Bibi, Bibi, réveille-toi, le Sud brûle" scandait la foule, appelant le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou à "réagir" quant à leur situation sécuritaire menacée.
Sur leurs pancartes on pouvait lire: "Le Sud est en feu" et "Nous sommes fatigués de voir nos champs brûler et d'entendre nos enfants pleurer", suite aux pluies de roquettes qui se sont abattues sur les villes du Sud il y a quelques jours.
La manifestation a commencé sur la place Rabin au centre de Tel-Aviv, puis le cortège a pris la direction de la rue Ibn Gabirol puis du boulevard Rokach, tout en imitant les situations d'urgence qui ont lieu lors d'attaque: les manifestants ont fait retentir la sirène d'alerte à la roquette et se sont jetés au sol.
Les participants ont également amené des ballons pour protester contre la réalité qu'ils subissent chaque jour depuis des mois, à savoir des ballons incendiaires lancés depuis la bande de Gaza qui provoquent des incendies sur leurs terres.
"Nous manifestons à cause du manque de sécurité", a déclaré l'une des organisatrices, Alona Brown, originaire de Kfar Aza.
"Nous exigeons que notre sentiment de sécurité soit rétabli, il s'agit d'une demande fondamentale et légitime de la part des citoyens du monde entier et en particulier de ceux d'Israël."
Elle a continué en déplorant le fait que "depuis 17 ans, nous vivons de nombreuses vagues de violence. Nos enfants grandissent avec des angoisses réelles. Nous nous sommes rendus compte que si nous ne protestons pas contre ce manque de sécurité, le gouvernement va nous laisser vivre ainsi toutes les attaques".
"Chaque fois, le Hamas ou les habitants de Gaza trouvent un moyen différent de perturber notre vie quotidienne" assure t-elle à Ynet.
Yonatan Shamriz, 28 ans, habitant de Kfar Aza, a souligné que "le problème ne vient pas des communautés frontalières de Gaza, mais du gouvernement qui néglige les citoyens de la région depuis 17 ans. Tous les citoyens peuvent être touchés" a-t-il affirmé.
"Je suis venu pour que nous nous unissions autour d'un message unique: nous voulons le calme et la sécurité dans notre région", a-t-il ajouté.
Ohad Madmoni, 28 ans, originaire de Sderot, a déclaré qu'il était là pour "demander aux politiciens de commencer à réfléchir à des solutions convenables pour protéger la population du sud. Nous ne méritons pas toutes ces attaques, ni les roquettes, ni les ballons, ni les cerfs-volants".
Mercredi dernier, près de 200 roquettes ont été tirées vers Israël, blessant 23 civils israéliens.
L'armée israélienne a riposté en visant plus de 140 positions du Hamas à Gaza, faisant 5 morts côté palestinien, deux civils et trois membres de l'organisation terroriste.
Source I24News
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